On a reçu ce petit mot de la part d'un Vierzonnais d'ailleurs qui a convoqué ses souvenirs pour l'occasion : "Bonsoir, pour la librairie de la rue de la République, il s'agissait de la librairie Prousteau, qui avait une annexe papeterie rue Victor Hugo. La librairie de la place Foch s'appelait... la librairie Foch, et à la fin des années 70, elle était tenue par M. et Mme Derien. La librairie face au lycée Henri Brisson était à la même époque tenue par M. et Mme Jeanicot."
On a aussi reçu ce petit mot d'un autre Vierzonnais d'ailleurs, actuellement à l'étranger, à propos des librairies vierzonnaises : " Bonjour, Rue de la République : il s'agit de la librairie PROUSTEAU. Y aller, constituait un événement important car à cette époque, le livre était très respecté et cher. 2 à 3 livres achetés par an constituaient un maximum et on ne pénétrait chez PROUSTEAU qu'après avoir reçu un "petit billet" (Noël, anniversaire...). Cette librairie sentait bien mieux les livres que chez CARRE place du mail qui faisait plus "Grand Bazar". Ah oui, un petit détail : à cette époque (fin des années 50) tous les enfants qui quittaient l'école primaire savaient parfaitement lire depuis longtemps...
PS: J'ai quitté Vierzon à 16 ans en 1962 et n'y suis retourné que de manière épisodique pendant 5 ou 6 ans. J'ai fait la plus grande partie de ma carrière à l'étranger et j'y réside toujours. Aussi, je souhaite vous dire à quel point j'apprécie ce blog qui me rappelle beaucoup de souvenirs mais m'attriste quand vous montrez la situation actuelle. Cette ville était grouillante de vie et même si le revenu par habitant n'était pas élevé, il y régnait une bonne ambiance. Je sais bien que les conditions économiques ne sont plus les mêmes mais je ne suis pas sûr que le modèle politique vierzonnais (déjà de mon temps !!!) aurait pu créer les conditions pour que des investissements innovants puissent prendre la relève de ce qui, avec le temps, était devenu obsolète. Bon courage et continuez."