Les uns attribueront ça à un mauvais concours de circonstances; les autres à cette manie qu'ont les journalistes de toujours noircir le tableau... Les oui-ouistes indécrottables diront que tout ça ne vaut pas la vue sur le canal et l'immobilier à pris très abordable pour attirer de nouveaux habitants. Les optimistes aveugles et les ultra optimistes sourds soutiendront que c'est un complot pour faire couler Vierzon. Les élus se cacheront les yeux pour ne pas voir, une réalité qu'on ignore est une réalité qui n'existe pas. N'empêche que la réalité est bien palpable. Et au lendemain d'un courrier du maire de Vierzon adressé au ministre de l'intérieur pour lui demander des effectifs supplémentaires au commissariat, il serait bon que nos élus arpentent les mêmes trottoirs que leurs concitoyens et se frottent à leur même réalité quotidienne pour comprendre cette ville. A part ça, tout va bien, forcément sauf quand le maire demande au ministre de l'intérieur de nouveaux policiers et le menace d'une pétition signée des habitants de cette ville. D'un coup, voilà que l'on découvre qu'il existe des problèmes. La presse locale de ce samedi 8 juillet est très explicite en la matière. Revue de presse de la rubrique faits divers très vierzonnaise.
La vidéo a fait le buzz, on voit un homme qui se promène nu dans les rues de Vierzon jeudi après-midi. Normal.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme ivre s'adonne à du tapage nocturne et, c'est vrai qu'il fait froid, fait cramer son armorie dans la cheminée... Normal.

Jeudi après-midi, près du Forum république, un homme se balade avec un couteau à la main. Normal.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, d'heureux bacheliers picolent comme des trous, se retrouvent à l'hôpital car ils ont trop bu, manquent de respect au personnel de l'hôpital et se battent. Normal.

