On ne pouvait pas rêver meilleur aveu d'impuissance que celui déroulé par la maire-adjointe à la santé elle-même, à propos du centre de santé, dans la presse locale. Le problème, c'est que ce constat arrive une fois que le centre a été construit et financé... Et une fois que nos chers élus, bien qu'abreuvés de subventions par l'Etat (plan de rénovation urbaine, opération Coeur de ville, Caisse des dépôts et consignations...) décident d'augmenter les impôts de 2,5%.
Un peu de prospection, au lieu de précipitation, aurait permis d'éviter cette augmentation de la taxe d'habitation et de la taxe foncière pour financer un centre municipal de santé inefficace ! Et ce n'est pas Vierzonitude qui le dit, mais l'élue à la santé. Si, pour l'instant, le centre de santé n'est que le déménagement du cabinet médical de Vierzon-Villages (les quatre médecins qui y officient sont ceux du cabinet fermé en décembre), nous apprenons, avec stupeur qu'il n'y aura jamais de spécialistes, comme on nous l'a vanté, sur du beau papier papier glacé. On nous aurait menti ?

Pour un ORL, il faut un investissement de 40.000 euros, semble découvrir l'élue à la santé. Ah bon, mais on ne pouvait pas le savoir avant ? Qui a ficelé ce projet ? Le cardiologue approché n'a pas voulu venir, on se demande bien pourquoi. Le pédiatre a changé d'avis, la veille de l'ouverture, comme quoi les conditions semblent ne pas être aussi alléchantes que ça, pourtant ça va coûter un bras aux Vierzonnais.
Quant à la venue d'un gynécologue et d'un cardiologue, "il faudrait qu'il y en ait à l'hôpital qui dispose du matériel". Résumons : pour qu'il y ait un gynéco et un ophtalmo au centre de santé, il faut qu'il y en ait un à l'hôpital. C'est une blague ? En fait, non... Ces déclarations qui ont au moins le mérite de la clarté ont été entendues, de la bouche de la maire-adjoint à la santé, lors du conseil de quartier du centre-ville. On aurait pu entendre ce genre de déclarations lors de l'inauguration, mais il ne fallait pas gâcher la fête ! Pensez donc, une ville qui se vante de faire le boulot de l'Etat et augmente les impôts pour financer un centre où les spécialistes non seulement ne veulent pas venir mais ne peuvent pas venir... Mais rassurons-nous : nous pourrons prendre prochainement nos rendez-vous sur internet. Mais avec qui donc ?
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Conseil de quartier - Réunion hier, salle du Beffroi, pour le centre-ville
Des questions sur le centre de santé et le nouveau programme de renouvellement urbain ont alimenté le conseil de quartier concernant le centre-ville et le Bois-d'Yèvre, hier soir, salle du Beffr...