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Vierzonitude

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En plus des impôts, le prix du mètre cube d'eau et de l'abonnement va aussi augmenter !

Publié par vierzonitude sur 9 Avril 2018, 11:01am

En plus des impôts, le prix du mètre cube d'eau et de l'abonnement va aussi augmenter !

Notre chère ville de gauche qui a municipalisé le service de l'eau semble avoir le même travers que la société privée qui le gérait jadis. Car nos élus n'oublient pas de dire que "la part communale sur le prix de la consommation d'eau qui augmentait auparavant chaque année, a été diminuée de 10 % à la création de la régie municipale le 1er janvier 2011. Fixée à 1,28 € HT/m 3 à cette date, elle n'a connu qu’une hausse en 2016." Mais la majorité se rattrape puisqu'entre 2011 et 2018, le prix du mètre cube d'eau aura donc augmenté de 11 centimes d'euros. 

Pourquoi cette nouvelle augmentation de 0,03 centime d'euro par mètre cube ? Le prix de base a été calculé sur la base des volumes vendus en 2008 soit 1 426 000 m3. Or, au cours des années 2012 à 2014, on constate une baisse constante de la consommation d'eau, comparable à celle enregistrée dans la plupart des villes du pays. En 2017, 1 298 935 m³ ont été facturés contre 1 320 176 m³ en 2016.

En prenant comme hypothèse un volume facturé de 1 300 000 m3 pour 2018, le déséquilibre du budget serait de 73 271,00 €. Moins de mètres cube d'eau donc moins de recettes pour financer les investissements. donc on augmente.

Le prix de l’eau sera donc fixé à 1,39 € HT/m3 pour 2018 soit + 0.03 € HT/m3. Le prix des abonnements annuels en fonction du diamètre des compteur augmente aussi de 5,00 € HT. 

Depuis 2011, les investissements réalisés annuellement pour le renouvellement des réseaux, s'élèvent à 300 000 € HT. Pour 2018, le montant des nouveaux investissements s'élèvent à 1 450 530 € comprenant le renouvellement des réseaux pour 660 780 €, la sectorisation pour 309 000 €, la sécurisation de la desserte (vanne de sur-vitesse) pour 88 000 €, les actions du périmètre de protection pour 392 750 €. Une partie de ces investissements sera subventionnée par l'agence de l'eau pour un montant de 462 850 €.

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Commenter cet article
O
olivier
13/10/2018 16:12
je comprend mal le sens de cet article, nouvel habitant sur Vierzon je viens de sortir mon contrat avec reavie et le prix de l'eau assainie est de 3,94tt/m3 et non pas 1,39 € HT/m3 comme c'est écris plus haut c'est du grand n'importe quoi là.
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T
tenirbon
09/04/2018 19:23
Avant d'augmenter le prix de l'eau attaquons nous aux mauvais payeurs qui ne sont pas seulement des personnes en difficulté !!
Répondre
B
Bezant
13/04/2018 19:18
Pour ma part je règle mon eau (comme le reste) par prélèvement automatique. Difficile de faire la chasse aux moyens payeurs (19 % de mémoire ?) à partir du moment où le distributeur n'est plus autorisé à couper l'eau en cas d'impayé... Ce qui est possible pour le gaz et d'une certaine manière pour l'électricité où dans ce cas le compteur électrique est bridé à une puissance minimale.
L
L
08/04/2018 19:30
On peut reconnaître qu'il met tout en oeuvre pour se faire exfiltrer de la mairie en 2020. Et tout seul, sans aucune aide ! il est doué, tout de même, le petit père du peuple vierzionnais.
Répondre
R
Raslebol
09/04/2018 18:51
@J, toute la pile de bulletins si nécessaire , ça sera plus sûre pour nous tous!!,et une fois pour toute, on change définitivement de fournisseur, trop cher à notre goût celui là!!.<br /> <br /> Vive la concurrence désormais ,dans tous les domaines, bye bye et bon vent!!
J
J
09/04/2018 16:38
On lui donnera quand même un coup de bulletin pour l'aider à ne pas rater son départ.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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