Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La marche des cobayes passera à Vierzon le 15 juin

Publié par vierzonitude sur 10 Mai 2018, 07:00am

Accueil - Les cobayes lancent l'alerte

Accueil - Les cobayes lancent l'alerte

Appel pour la Marche Vérité et Justice pour la Santé Environnementale " Les cobayes lancent l'alerte " Malbouffe, pollutions, exposition aux produits toxiques, lobbys : BASTA ! Alors que les ...

http://marchedescobayes.org/

La marche des cobayes ou marche vérité et justice s'arrêtera à Vierzon le 15 juin en même temps que l'Alternatiba tour (voir la vidéo ci-dessous).

"Cette marche est dédiée à toutes les victimes, les victimes des médicaments , dont les vaccins, les victimes de la pollution atmosphériques, les victimes des métaux lourds, les victimes des radiations, les victimes de l'amiante, des pesticides, des OGM etc...

Cette marche sera longue. On peut faire un kilomètre, deux ou plusieurs, une étape complète ou plusieurs. Rien n'est obligatoire , mais simplement nous voulons donner de la visibilité aux victimes, nous avons aussi des objectifs politiques très importants. Par exemple savez vous , que , si un jour vous êtes victimes d'un médicament, vous allez devoir prouver la défectuosité du produit que vous aurez pris? EN avez vous les moyens? Non, bien entendu, aussi nous demandons que ce soit les entreprises qui prouvent l'innocuité des produits qu'ils mettent sur le marché.

Les victimes ont besoin de vous.

Pour les personnes handicapées, il est difficile de participer, aussi vous avez plusieurs moyens :

1. participer financièrement en donnant un petit peu à la cagnotte
2. Vous pouvez demander à quelqu'un de marcher à votre place (c'est ce que je fais) 
3. Vous pouvez signer notre appel 
4. Vous pouvez nous aider au niveau logistique, nous devons trouver des logements dans le secteur d'Aoste, de Bourgoin Jallieu, il nous faut aussi trouver de quoi restaurer les marcheurs (pour ceux qui habitent vers chez moi) mais il en est ainsi tout au long du parcours. 
5. Vous pouvez aussi diffuser largement ce message et l'adresse de notre site internet. 
6. Nous recherchons des associations de marcheurs prêtes à nous rejoindre.

Parce que nous refusons de continuer à être les cobayes d'un monde de plus en plus enclin à se tourner vers l'ultra libéralisme sans pour autant se préoccuper une seule seconde des dégâts causés sur la santé de nos concitoyens, sur les animaux, sur la terre que nous devons protéger car elle nous nourrit."

 

Région Centre-Val-de-Loire / Du 15 au 24 juin

 

Programme en cours de préparation.

Croisement avec le Tour Alternatiba, conférence de presse de croisement de la marche et du tour, conférence sur la santé environnementale et stand sur le village associatif du Vivre Autrement.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Patrimoine 3 : la maison Jeanne d'Arc, autre oubliée
Patrimoine 3 : la maison Jeanne d'Arc, autre oubliée
Patrimoine 2 : Posture politique, supercherie politicienne !
Patrimoine 2 : Posture politique, supercherie politicienne !
Patrimoine 1 : les fours à globe, toujours oubliés
Patrimoine 1 : les fours à globe, toujours oubliés
La ville a les moyens de payer un expert
La ville a les moyens de payer un expert
Le centre de santé recrute... à l'hôpital de Vierzon
Boucherie Halal, fruits et légumes dans les anciens locaux de Vet'affaires
Commenter cet article

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents