Ca se voit que vous me connaissez pas. Car je suis prêt à refuser les choses, un docteur, ou autre chose, quand je n'aime pas la personne. Je refuse tout.<br />
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Les docteurs, c'est comme une paire de chaussure, ça se choisit bien. Je préfère avoir un docteur sympa, à l'écoute, et qui soigne bien et pas avoir une équipe médicale des plus désagréables.
C'est fou ici, la censure, je parle de ce qui m'est arrivé du fait que je ne suis pas solidaire, et c'est pas publié... Encore heureux que les réseaux sociaux sont là... Car ici, c'est la censure quand ça va pas dans le sens de la pensée...<br />
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Disons que l'hôpital de Vierzon, j'y suis allé 2 fois en urgence, pas terrible l'équipe médicale, à critiquer pour la raison qui nous amène (j'ai eu droit à une réflexion)... Une fois, le médecin qui m'a reçu aux urgences, demande une radio, le radiologue pète une durite car pour lui ce n'est pas nécessaire... Alors imaginez le truc, la dispute se passe devant le patient carrément...<br />
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Je suis allé voir le service du docteur Korn, pour un rendez-vous, la secrétaire très désagréable... Elle balance : Zone de confidentialité !!! Alors que personne n'est devant, et je n'ai pas vu qu'elle avait posé le téléphone... Super l'ambiance...<br />
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Je me suis cassé voir un autre hôpital, du moins, une clinique privée. Et depuis ce jour, je faisais tous mes moins là-bas...<br />
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J'ai testé l'hôpital, et j'ai pas aimé.<br />
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Je soutiens pas. Voilà la raison.
Donc finalement vous avez eu une mauvaise expérience et ça s entend bien entendu , de la à dire que nous insultons ceux qui ne soutiennent pas ... alors oui malheureusement les humains sont faits ainsi , nous ne nous entendons pas toujours , et tout n est pas parfait mais le jour où vous aurez un besoin urgent de soin , honnêtement même si le doc est désagréable, vous vous en foutrez du moment qu il vous soigne . Vous avez un avis et ç est normal et ça se respecte mais je n y vois aucune insulte ni censure <br />
Bonne soiree
A
Aurel
28/06/2018 15:21
Perso , je n’en ai pas rencontré, nous avons été très bien accueilli partout , avec les sourires et quelques échanges , alors fifi Loulou je ne sais pas d’ou vous avez vu ça mais en tout cas , vous avez le droit de vos idées et de poser la question plutôt que de troller sur le net , belle journée à vous
V
vierzonitude
28/06/2018 14:56
Apparemment, vous ne l'êtes pas solidaire mais même pour cette raison, vous ne méritez pas des insultes.
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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