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Le fossé se creuse entre les agents de l'hôpital de Vierzon et la députée - Vierzonitude
Ce mardi matin lors du barrage filtrant sur la route de Paris Le fossé se creuse entre les agents de l'hôpital de Vierzon, l'intersyndicale et la députée Nadia Essayan. Depuis qu'elle a annonc...
La banderole de l'intersyndicale "Merci Mme la députée", n'est pas passée inaperçue.
"Merci Mme la députée, devant votre mépris de l'intersyndicale (CGT, CFDT, FO, SUD) et parce que nous sommes aussi des soignants . Votre position hostile a notre mouvement en dis long sur votre opinion de l hôpital de Vierzon Nous ne faisons pas de POLITIQUE ! Merci de respecter les soignants qui outre leur dévouement pour leurs patients prennent du temps pour défendre le service publique hospitalier. Nous souhaitons en tant que citoyens disposer des mêmes chances de soins. La marche Blanche aura bien lieu samedi prochain et votre absence sera très mal perçue par la population", pouvait-on lire sur les comptes facebook des syndicats.
Nadia Essayan, la députée, a répondu : "Je ne méprise personne, ce n’est pas mon style, et je sais que votre profession est difficile, le témoignage régulier de mon mari me le rappelle. De plus, j’ai dernièrement passé beaucoup de temps dans un hôpital au chevet de ma soeur, décédée il y a trois semaines.
Je ne suis pas hostile à votre mouvement, simplement je ne participe pas, par principe et pour éviter la récupération politique, aux marches et aux manifestations. Je ne l’ai jamais fait. J’ai fait une exception pour Bourges, parce que les syndicats n’étaient pas à l’origine du rassemblement.
Je reste toutefois très attentive aux messages que vous envoyez et ouverte au dialogue, comme je l’ai toujours fait. Mais j’estime que chacun a sa place, et que ma marge de manœuvre est différente. J’agis à mon niveau : j’étais hier à l’agence régionale de santé et j’ai plaidé pour l’ouverture d’un dialogue sur la base d’un projet médical, et aujourd’hui-même j’ai alerté directement la ministre de la santé de la situation à Vierzon.
Une autre raison concerne l’attaque verbale dont j’ai été la cible lors de la marche de samedi dernier, par le maire de Vierzon qui m’a traitée de criminelle, disant que je n’avais rien à faire dans la marche. Vous comprendrez mon étonnement de me voir invitée par lui à la marche de Vierzon."