On a reçu cela, en soutien à l'hôpital de Vierzon : "Bonjour Vierzonitude... Un petit message pour aider l'hôpital. Sans la maternité et la pédiatrie lors de mon accouchement en césarienne a...
@Sortilège<br />
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"un bon conseil, ne jetez jamais la première pierre à autrui par méchanceté à cause d'un problème lié à du syndicalisme en particulier, car généralement le sort pourrait bien un jour, se retourner contre vous, dans votre belle ville de Bretagne, qui prend l'eau actuellement."<br />
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-> Aucun souci avec un problème de syndicalisme. Juste mon point de vue. Ensuite parler de la Bretagne, excusez-moi, je vois pas le rapport, et surtout dire qu'elle prend l'eau... Si je devais comparer la ville où je vis actuellement avec la ville de Vierzon... Excusez-moi, je rigole... Je risque de m'étouffer là. Car Vierzon est devenue de plus en plus pourrie, aucun changement en vue, une population mal éduquée...<br />
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Concernant les soins où je vais, c'est simple, je vais dans les cliniques privées, là où la population pauvre n'y va pas, car ils préfèrent le tout gratuit du public... Sans avancer les frais, etc... Et la clinique où je vais, n'est pas endettée, donc aucun souci de ce côté là. :)
merci beaucoup pour ce message de soutient qui fait tres plaisir..et de voir quelqu un qui comprend le message que nous voulons faire passer..<br />
merci encore
@Fifi Loulou, un bon conseil, ne jetez jamais la première pierre à autrui par méchanceté à cause d'un problème lié à du syndicalisme en particulier, car généralement le sort pourrait bien un jour, se retourner contre vous, dans votre belle ville de Bretagne, qui prend l'eau actuellement.<br />
Se battre pour un service à cause d'un problème médical d'un enfant ou d'un adulte, n'est pas un jeu, et j'espère pour vous que cette situation, ne se présentera pas, car vu les problèmes actuels de votre région, les secours pourraient également bien vous manquer un jour, pour vous aider dans une situation similaire ou bien pire en cas d'urgence absolu et là vous serez bien le premier à en être heureux de cette aide et de la main tendue qu’on vous présente.<br />
A bon entendeur
Allez on exploite le truc avec les enfants en première ligne... Ca fait très mariage pour tous où tous les anti, utilisaient les enfants comme bouclier humain...
bonsoir <br />
je tiens a preciser que non je n'utilise pas ma fille pour quelle soit en premiere ligne...<br />
elle se bat avec nous car elle a besoin de soin et donc de son hopital.<br />
elle conprend l enjeu et les risques pour elle si le service ferme...
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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