Dans un communiqué, la députée Nadia Essayan se dit "consternée" par la grève de la faim entamée par deux agents de l'hôpital de Vierzon :
"La situation actuelle ne justifie pas de tels actes et ce n’est pas ainsi que se règlent durablement les problèmes"ecrit-elle.
" La grève de la faim entamée hier par deux agents du Centre hospitalier me consterne. Je pense que nous sommes entraînés dans une spirale dangereuse et en appelle à la raison.
Exiger ainsi des engagements aussi excessifs de la part de l’ARS sous une pression jusqu’au-boutiste n’est bon pour personne. La situation actuelle ne justifie pas de tels actes et ce n’est pas ainsi que se règlent durablement les problèmes"poursuit-elle.
Pour la députée, "il y a actuellement trois échéances à tenir :
1- Les résultats de la saisine budgétaire menée par la Cour des Comptes : nul aujourd’hui ne peut nier la nécessité de revoir l’activité du CHV et cette saisine devrait donner des éléments plus clairs que ceux que nous avons jusque-là, afin
de comprendre les raisons du déficit chronique. Cela devrait aider à mieux cerner les marges de manoeuvre et les évolutions possibles de l’activité.
2- La réalisation d’un projet médical qui tienne compte des indications de la Cour des Comptes.
3- L’embauche d’un gynécologue pour assurer l’activité de la maternité. Nous ne sommes pas dans une impasse et les forces vives qui cherchent à sortir de la crise s’attèlent à trouver une solution dans l’intérêt de l’hôpital - son
personnel et ses patients - et l’ensemble du territoire. C’est dans cet esprit que je souhaite que le travail continue."