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Vierzonitude

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Les gilets jaunes ont reçu le soutien du maire de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 29 Novembre 2018, 21:47pm

Les gilets jaunes ont reçu le soutien du maire de Vierzon

A Vierzon, le mouvement des gilets jaunes a reçu, ce matin, le soutien du maire de Vierzon. Il a d'abord reçu une délégation, en mairie, a promis de les aider logistiquement pour assurer leur sécurité sur les lieux qu'ils occupent, avant, comme l'explique la presse locale, de s'engager à leur rendre visite, ce vendredi, sur l'un des giratoires qu'ils occupent. Une visite forcément politique que les gilets jaunes vont compléter, ce même vendredi,  une délégation sera reçue, à 15 heures, par la députée Nadia Essayan à sa permanence.

Il est évident que le mouvement des gilets jaunes trouve écho chez le maire de Vierzon. Les revendications qu'ils mettent en avant sont aussi celles de la majorité municipale, à quelques nuances près. Prudemment, d'ailleurs, cette même majorité s'est tenue à l'écart de la mobilisation, sans pour autant ne pas en être solidaire. La visite de ce matin a accéléré le processus d'un soutien politique naturel.

Le maire de Vierzon, ajoute la presse locale, a écrit au premier ministre sur des sujets qu'il a toujours dénoncé, évasion et fraude fiscale, disparition de l'impôt de solidarité sur la fortune, ou réclamé comme l'augmentation du SMIC. Les gilets jaunes vierzonnais comme ceux de Bourges, de Vesoul ou d'ailleurs, sont, et le géographe Christophe Guilluy le redit encore dans l'Express du 28 novembre, les oubliés de la mondialisation, les Français de la périphérie. 

Y-aura-t-il convergence des luttes à Vierzon ? Celle des gilets jaunes avec ceux qui se battent pour l"hôpital de Vierzon, car le maire de la ville a invité les gilets jaunes, samedi, à participer à la mobilisation qui aura lieu dans la cour de l'hôpital à 10h30, samedi 1er décembre. A Vierzon, du moins, les gilets jaunes savent désormais qu'ils ont un allié de poids. Parce que les difficultés de cette ville et surtout celles d'une partie de ces habitants, ne sont pas différentes des difficultés que les gilets jaunes dénoncent.  Un positionnement qui pourrait bien changer la nature du mouvement et l'ancrer, durablement, dans le paysage politique. Les combats idéologiques du maire de Vierzon prennent désormais des teintes jaunes sur le rouge dominant.

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S
Simon Rodier
30/11/2018 14:06
Les politiques derrières et les jaunes devant.Aux citoyens <br /> de veiller à ce que leur mouvement ne soit pas confisqué.Mais à un moment ils auront besoin d'appui politique,de tout bord m.
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K
Konkong Foufou
30/11/2018 12:31
Que monsieur Sansu soutienne les GJ, c'est très bien, mais qu'il s'occupe de ses affaires, ça serait mieux.Je soutiens tout les politique qui soutiennent les GJ, mais surtout qu'ils ne s'introduisent pas dans le mouvement des GJ. Chacun sa soupe.
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S
Simon Rodier
30/11/2018 10:33
Amha.Les parlementaires sont comme les journalistes.Il vaut mieux les avoir avec nous que contre nous.Avant de leur lancer des tomates,ou pire,proposons leur un café ou un verre histoire de fraterniser.Et attendons qu'ils insultent le mouvement ou le caricaturent pour leur en vouloir.
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S
Simon Rodier
30/11/2018 08:35
Sont ce les gilets jaunes qui ont récupéré le Maire ou celui ci qui les a récupérés?Il ne porte même pas de gilet jaune.Bon plus sérieusement c'est plutôt bien que les elus locaux soutiennent les gilets jaunes et les reçoivent.Voyez la députée LAREM de Cherbourg Sonia Krimi menacée d'exclusion pour avoir enfiler le gilet jaune que des citoyens lui ont offert.sévère!Macron ne veut pas enfiler de gilets jaunes?Que les gilets jaunes enfilent l'oligarchie!
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C
C.d.P...EUHHH..!!
30/11/2018 07:42
" Petite piqure de rappel pour RDV de 15 h....toujours à 2 ou 300 balles prêts, Député:<br /> <br /> - 7200 euros Brut par Mois (QUE 5500 net !!),<br /> - 9600 euros par Mois pour payer tes "petits soldats"(COLLABOrateurs!),<br /> - 5300 euros par Mois pour Frais de Mandat (??),<br /> -12000 euros de Frais Postaux (un geste pour la Poste!),<br /> - 4200 euros de Téléphone par An (c'est quoi ton Forfait !?),<br /> - 2800 euros de Taxi par An (Electrique ou Hybride sans doute!),<br /> - Gratuité réseau SNCF (1ère classe, TGV...),<br /> - 12 Voyages en Avion Gratuits par An (pour l'Ecologie!)...etc...etc...<br /> ...y a pas DECONNECTION là !?!? ( et quasi pareil à la retraite ?!) Au fond ils se moquent bien que le gazole soit à 2 ou 3 euros le litre, qu'un Hôpital de Proximité ferme (ils vont dans le privé!!), etc...tu balances 2 ou 3 questions à l 'Assemblée par An et 2 ou 3 Tweetos !!...siestes et Candy K.... (normal qu'à ce tarif tu acceptes tout de ton patron!!)...et Ministre, c'est 12700 e NET !! etc...etc...<br /> -USA: 300 millions habitants (100 Sénateurs / 435 Représentants)...MAIS TRUMP !!<br /> -FRANCE: 60 millions habts ( 350 Sénateurs / 577 Députés !!)....calculettes...!?<br /> (+zéro ISF + fraudes/évasions fiscales...peut être 2 ou 3 économies à faire non !?)..BIZZZ
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C
Carabistouille
29/11/2018 22:00
Hausse du pouvoir d’achat ? Ils commencent à nous préparer une belle hausse de l’électricité à partir du début de 2019. Si cela n’est pas de la provocation, c’est quoi ? En ce moment on entend parler toute la sainte journée de provocateurs, de casseurs. Effectivement, c’est vrai, mais pas forcément du côté jaune.<br /> <br /> Pour en revenir au sujet du présent post, les clémentines et mandarines sont mûres à Vierzon. Vous savez pourquoi ? Fastoche ! Parce que jaune + rouge = orange.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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