Serge Camaille, avec un M, revient avec son dernier livre Un paysan sans vache. L'enfant de Sancoins et de Grossouvre a reçu cette année le prestigieux Prix Arverne pour l'Enfant du Carladès. Vierzonitude l'a testé.
Dernier ouvrage :
Le paysan sans vache. Edtions De Borée
1 - Alors vous aussi vous êtes un Berlaudiot ?
Un peu sûrement. On est tous le berlau de quelqu'un.
2 - C'est quoi, un Berlaudiot, selon l'auteur Serge Camaille !
C'était à notre époque l'idiot du village, en quelque sorte. Le mien est un autiste qu'on ne peut déceler puisque dans les années 60, ce mot était quasiment inconnu.
3 - Vous a-t-on déjà chanté "Vieille Camaille" ?
Oh que oui!
4 - Redevenons sérieux : l'écriture, ça vous pris quand et comment ?
Tout petit déjà, j'en rêvais. J'écris depuis toujours même si je ne publie que depuis 5 ans.
5 - Vous êtes né Parigot mais vous avez grandi à Sancoins, Grossouvre, la Guerche. Ca forge un destin des contrées comme celles-ci ?
Paris, c'est un pur hasard. Après, le sud du département est mon berceau familial profond, ce sont mes souches.

6 - "Un paysans sans vache", votre dernier ouvrage, est ce que le titre ne dit pas : un Don Juan en pleine canicule. Pourquoi ce thème ?
Pour retrouver l'esprit de liberté qui soufflait sur les années 70.
7 - Ca vous dérange si on vous dit que vous être un écrivain "régionaliste" ?
Pas du tout ! Mais régionaliste n'est pas le bon terme. Je préfère régional.
8 - Qu'est-ce que vous aimez partager le plus avec vos lecteurs ?
C'est toujours un plaisir que de parler de ce qu'on a écrit égoïstement avant tout pour soi.
9 - Ce que vous rêvez d'écrire ?
Une histoire pour les enfants
10 - On peut savoir de quoi parlera votre prochain livre ?
Une histoire policière décalée au cœur de la forêt de Tronçais aux éditions Marivole pour le printemps prochain.