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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Ce n'est pas de la communication qu'il faut mais des mesures simples et rapides

Publié par vierzonitude sur 22 Décembre 2018, 18:13pm

Ce n'est pas de la communication qu'il faut mais des mesures simples et rapides

La députée du Cher, Nadia Essayan, est allée à la rencontre des gilets jaunes, nous explique la presse locale. La députée souligne : "On a un gros gros effort de communication à faire, il faudrait prévoir une communication qui réponde aux normes de la communication d'aujourd'hui." La communication... C'est ce dont on ne se préoccupe pas si les mesures prises sont simples. Augmenter le SMIC de 100 euros, sauf que ce n'est pas une augmentation du SMIC. Quand les politiques arrêteront de faire de la communication et feront de l'information, le monde tournera mieux.

Une mesure n'a pas besoin de communication si elle est compréhensible par toutes et tous. La situation est simple : des gens, en France, ne parviennent pas à boucler leur fin de mois. Toute la communication du monde n'y fera rien si des solutions concrètes ne sont pas prises. Le fossé entre les politiques et les citoyens vient de là : les uns réclament des mesures, les autres font de la communication.

"On a un gros gros effort de mesures simples à prendre, il faudrait prévoir des mesures qui répondent aux attentes de la d'aujourd'hui."

C'est la phrase qui aurait dû être prononcée.

 

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T
Toutantax
22/12/2018 20:48
Cela a l'air de vous étonner. Tout le monde a compris A part le blablabla, ils n'ont aucune autre qualité. Ils sont tous creux. L'ancien monde, le nouveau monde, le futur monde, rien ne changera, tout d'abord parce qu'ils nous prennent pour des cons et qu'ensuite, eux, ils se prennent pour des génies alors qu'ils n'ont aucune créativité, aucune capacité. Ils ne se rendent même pas compte que leur faible potentiel est le turbo propulseur qui engendre les événements graves actuels.<br /> "Il faudrait prévoir une communication ..." est la même réponse que la célèbre phrase : "Donnez-leur de la brioche". Complètement à côté de la plaque ! Et on paye des impôts pour financer les grasses indemnités de ces gens-là !
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W
Wizard
23/12/2018 16:27
Wrong, in french a wizard means first "un magicien" and in english "un sorcier" is called a witch. No magic potion in all that stuff.
T
Toutantax
23/12/2018 14:03
Un sorcier nous offre un flacon de potion magique. Wizard est un mot anglais qui, en première acception, signifie « sorcier ». C’est pas sorcier mais c’est bien wizard.
W
Wizard
23/12/2018 11:04
Voilà c'est bien ça, la créativité et la capacité. C'est très certainement ce qui caractérise les gilets jaunes. <br /> S'ils consacraient à des opérations de création de richesses 10 % de l'énergie qu'ils mettent à emmerder le monde, tout serait différent. Seulement ils ne veulent que de l'argent sans contrepartie puisqu'ils sont totalement dépendants de ceux qui savent monter des projets et les faire aboutir.<br /> Le problème d'une communication honnête rencontre dès lors un obstacle insurmontable : impossible d'expliquer à une "grande gueule-petit cerveau" qu'il gagne plus en salaires, avantages et abattements de toutes natures que ce qu'il vaut réellement.<br /> Heureusement la réalité s'invitera dans le débat lorsque le pays connaitra ce qu'a connu la Grèce il y a quelques années.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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