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Vierzonitude

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Les lycéens de Vaillant n'ont pas envie de rentrer en cours

Publié par vierzonitude sur 6 Décembre 2018, 07:56am

Les lycéens de Vaillant n'ont pas envie de rentrer en cours

Ils n'avaient pas envie de franchir les grilles du bahut. Du coup, les lycées d'Edouard-Vaillant se sont rassemblés, devant l'entrée de l'établissement avant d'aller manifester dans les rues de Vierzon. Le personnel du collège veillait au grain (l'entrée des lycées et des collégiens est commune, rue Charles Hurvoy), du coup, il fallait veiller à ce que les collégiens puissent aller en cours. On a pu lire, sur un panonceau, accroché à un poteau : "la réforme c'est de la poudre de perlimpinpin", tiens, on a déjà entendu ça...

Les lycéens de Vaillant n'ont pas envie de rentrer en cours

 

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H
heu
06/12/2018 19:57
Balancer de l'acide ( cf Le Berry) c'est très intelligent! Les lycéens sont loin d'avoir une conscience si développée. Pour l'instant, ils font la fête et l'école buissonnière. Il faut arrêter les excès de joie devant leur mouvement. Peu savent ce qu'ils font et comprennent de quoi ils se plaignent. Périodiquement, chaque génération de lycéens se paient son blocus, sa manif, c'est presque un passage obligé. Mais l'histoire de l'acide expliquée dans le Berry montre que nous sommes dans une époque dingue qui justifie et encourage des dérives et des violences pourtant inacceptables car délibérément dirigées vers l'agression qui détruit la vie des autres. Beaucoup d'irresponsables semblent prêts à se gonfler comme des rois tout en répétant que "personne n'est responsable et surtout pas eux" et que c'est toujours de la faute de l'autre s'il y a des blessés qui ne se répareront jamais. C'est une époque inquiétante
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C
C.d.P...à Vous...
06/12/2018 17:37
"La Meilleure Facon d'Anticiper l'Avenir est de Bien Comprendre le Présent"...(à nos Enfants)... "La Rivière Perce le Rocher Non Pas par sa Force, Mais par sa Persévérance."...(aux G.J)...Bizzz..
Répondre
C
C.d.P...Pffff..
06/12/2018 16:07
"Demander Aux Pauvres d'être Economes c'est Chose à la Fois Grotesque et Insultante.<br /> Cela Revient à Conseiller à un Homme qui Meurt de Faim de Manger Moins."...(O. Wilde)..<br /> .....Pfffff.....Bizzz..
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R
Raslebol
06/12/2018 13:36
Il faut bien les comprendre pour ce manque de motivation de ces élèves aujourd'hui.<br /> Raboter sur l'éducation des plus modestes pour, que les riches en profitent encore plus,de leurs cotés, c'est pas très réjouissant pour leurs avenirs à ces jeunes!<br /> On le remarque également, et progressivement sur la santé de nos hôpitaux, pressés comme des citrons!<br /> Espérons d'ici là , que le Lycée édouard Vaillant , ne change pas de nom , et devienne par la suite, le Lycée édouard Philippe , ça serait vraiment le comble!!
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M
michel
06/12/2018 12:03
les membres de ce gouvernement tentent de désamorcer la crise sur tous les plateaux de télévision depuis deux semaines.<br /> mais ce qu'ils ne semblent pas comprendre, c'est que les gens ne veulent plus voir leur tronche, ni à la télé , ni ailleurs.
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L
LoL
06/12/2018 14:09
C'est vrai , ils sont plus collants que Cyril Hanouna sur C8 , mais malheureusement eux,c'est sur toutes les chaines de télés et de radios!!<br /> <br /> Un grosse réduction de la redevance s'impose!! :-)

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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