La première question posée lors de la concertation générale des assises citoyennes a jeté un léger froid. Un Vierzonnais a souligné que les grèves des haltes garderies et des cantines scolaires lui avaient coûté dix jours en 2017 pour garder son enfant. Alors, a-t-il, demandé, service minimum ou pas service minimum ?
La réponse, mais on s'y attendait de la part du maire, c'est "non". Non parce que "les mouvements de grève sont justifiés". Non, parce que "nous ne voulons pas mettre en difficulté les gens qui manifestent."
Toutefois, sans d'ailleurs que la remarque n'émane du public, le maire de Vierzon a reconnu que lors des mouvements de grève, comme celui qui touche les haltes-garderies et les cantines jusqu'au 31 décembre, "ce sont toujours les mêmes haltes et les mêmes cantines qui sont touchées".
Pour remédier au problème, et voilà qui ne risque pas de plaire aux syndicats, la mairie a prévu de "déplacer" les personnes qui font grève à chaque fois "pour que ce ne soit pas toujours les mêmes haltes et les mêmes garderies qui soient toujours en grève." Déplacer les grévistes plutôt qu'un service minimum, une façon pour la municipalité d'être raccord avec ses positions politiques.