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Vierzonitude

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Ledger a présenté son nouveau produit à Las Végas !

Publié par vierzonitude sur 8 Janvier 2019, 06:20am

C'est la classe : Ledger, la licorne française  spécialiste de la cybersécurité et des solutions pour cryptomonnaies et applications blockchain qui est en train de construire un site sur la parc technologique de Sologne à Vierzon, a présenté son dernier produit à Las Végas, nous renseigne le site www.frenchweb.fr.

Pour les spécialistes, le dernier né de Ledger est un "Nano X, un hardware wallet accessible via Bluetooth. Le portefeuille se veut une évolution du Nano S, qui s’utilisait via USB."

L'entreprise a également dévoilé "l’application Ledger Live Mobile. Disponible à partir du 28 janvier sur l’App Store et Google Play, celle-ci vise à permettre aux utilisateurs de Ledger Nano X d’effectuer des transactions sécurisées, d’installer et de désinstaller des applications, et de vérifier leur solde en temps réel.

Le Ledger Nano X peut stocker jusqu’à 100 crypto-asset, soit une capacité six fois plus large que celle du Nano S. Il est également compatible avec plus de 1 100 cryptomonnaies et son interface dispose d’un écran plus grand que celui de son prédécesseur. Le produit est disponible en précommande pour 119 euros."

Ledger dispose aujourd’hui de 130 collaborateurs, répartis entre Paris, San Francisco et Vierzon, où l’entreprise prévoit d’ouvrir cette année une nouvelle usine et y envisage une centaine d’embauches.

[CES 2019] Ledger lance Ledger Nano X, son nouveau hardware wallet Bluetooth - FrenchWeb.fr

[CES 2019] Ledger lance Ledger Nano X, son nouveau hardware wallet Bluetooth - FrenchWeb.fr

https://www.frenchweb.fr/ces-2019-ledger-lance-ledger-nano-x-son-nouveau-hardware-wallet-bluetooth/343310

La licorne Ledger va ouvrir une nouvelle usine en 2019 pour sécuriser les cryptomonnaies - FrenchWeb.fr

La licorne Ledger va ouvrir une nouvelle usine en 2019 pour sécuriser les cryptomonnaies - FrenchWeb.fr

https://www.frenchweb.fr/la-licorne-ledger-va-ouvrir-une-nouvelle-usine-en-2019-pour-securiser-les-cryptomonnaies/337629

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J
Jean Némar
09/01/2019 12:27
On ne jette pas tout, oui bien sur tout n'est ni noir ni blanc, ils vont créer des emplois.<br /> <br /> Mais pourquoi continuer dans cette voie du high tech tous azimuts sempiternellement alors que l'existence même de la vie sur terre est menacée ? <br /> <br /> Dans mon entourage, je ne connais personne à Vierzon qui a besoin des inventions de Ledger.<br /> <br /> Si çà marche tant mieux ! Oui, mille fois oui mais il y a un décalage de plus en plus fort entre les réalités de la vie de millions de concitoyens et les édilités politiques, scientifiques, financières je pense :(
Répondre
J
Jean Némar
09/01/2019 12:10
Mais on vous lit, mais franchement "blockchain" "cryptomonnaies" etc etc ... çà ne veut rien dire et n'interesse personne ! Allez parler de çà aux chomeurs, personnes âgées ou femmes de ménage à Vierzon : késako ? <br /> <br /> Ca sert à QUOI au quotidien pour aller chercher son pain au boulanger, son fromage, son litron ? <br /> <br /> De même les impôts et divers abonnements (eau, edf, tel) sont prélevés via CB sur les comptes en banque donc pourquoi inventer autre chose ?<br /> <br /> Tout çà c'est de la virtualité, du non palpable, du flou, de l'imaginaire...<br /> <br /> Pendant ce temps nos campagnes, rivières, océans se meurent...
Répondre
V
vierzonitude
09/01/2019 12:14
Vous ne devriez pas tout jeter. Car Ledger est en train de construire une entreprise qui embauchera des salariés. Et ce ne sera pas virtuel...
J
Jean Némar
09/01/2019 10:50
Bonjour,<br /> <br /> Mais une bonne fois pour toutes : ils fabriquent quoi d'utile dans la vie de tous les jours Ledger ?<br /> <br /> Personne dans Vierzon, au marché, au café, dans le bus, dans la rue, ne comprend et ne sait sur quoi ils travaillent ! ! ! <br /> <br /> Merci d'avance !
Répondre
A
Anonyme
14/01/2019 21:41
Ils embauchent...pas vraiment ! Depuis plusieurs mois les CDD ne sont pas renouvelés car il n'y a plus de production!
V
vierzonitude
09/01/2019 11:08
Mais lisez Vierzonitude c'est écrit !!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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