Il n'est pas rancunier François Hollande de venir à Vierzon, mieux de commencer sa série de rencontres, en France, par les lycées de Vierzon. En effet, l'ancien Président de la République "viendra à la rencontre de deux cents jeunes des lycées Henri-Brisson et Edouard-Vaillant de Vierzon ce mercredi 27 février. Les lycéens, en classe de première et de terminale, devraient échanger avec l’ancien président socialiste sur le thème Parler d’Europe", annonce la presse locale. La rencontre se fera à la Décale. Pas rancunier, en effet, de venir dans une ville où le maire, quand il était député, s'est systématiquement opposé à sa politique, sans même que les socialistes locaux ne lèvent le petit doigt pour désapprouver...
Parce qu'entre François Hollande et les Vierzonnais, c'est "je t'aime moi non plus", François Hollande les aime mais les Vierzonnais non plus... Tout commence au début du mandat, en 2008. Un groupe de Vierzonnais dont le maire de Vierzon se rend à Tulle, la ville de François Hollande, pour voir ce qui se fait là-bas, en matière d'urbanisme, de politique. Bon, il fallait une photo pour le journal municipal, ça c'est fait.

Le socialisme aussi, à Vierzon, c'est "je t'aime moi non plus". C'est surtout moi non plus. En 2012, la candidate socialiste est obligée de retirer sa candidature aux législatives pour laisser la place au mieux disant de gauche. Les Vierzonnais, privés d'une vraie élection au second tour, comprendront qu'une députée socialiste ce n'est pas la même chose qu'un député communiste, pourtant élu grâce au... P.S ! Le parlementaire P.C ira même jusqu'à tenter de renverser le gouvernement via des motions de censure.
Frédéric Couturier, adjoint proche du maire de Vierzon et proviseur du lycée Henri-Brisson se réjouit de cette visite. Bah, maintenant qu'il n'est plus président. Reste à savoir s'il sera quand même accueilli par le maire et les élus socialistes, Philippe Fournié, adjoint devrait y être ainsi que François Bonneau, président de la région Centre-Val-de-Loire. D'un seul coup, on comprend mieux l'article passé cette semaine dans la presse, de la part des élus du P.S. Des fois que ce jour-là, François Hollande ait lu le Berry, il a pu se dire, "tiens, le P.S bouge encore à Vierzon".