Enfin un maire, Vanik Berberian, celui de Gargilesse dans l'Indre qui met le doigt sur le véritable problème de notre société : "On dit qu'un village est mort quand il n'y a plus d'école. Ce n'est pas vrai, c'est quand il n'y a plus de bistrot".
Non, ne hurlez pas, il a raison. Disons que l'on ne peut pas mettre sur le même plan, l'existence d'une école dans une petite commune d'une école et celle d'un bistrot. Et pourtant. ce maire-là met les deux institutions sur la même ligne.
Certes une école n'est pas un commerce. Mais ce n'est pas parce que l'on entend les cris des enfants à l'heure de la récré quand peut dire qu'un village est vivant ou qu'une commune n'est pas morte. Or, un bistrot, ce n'est pas la même chose. C'est à peu près le dernier commerce qui disparaît, le seul lieu public du village.
Or, dans une commune, il peut y avoir une école et un bistrot, une école sans bistrot, et un bistrot sans école. Et une commune sans l'un ni l'autre. Alors, bien sûr, on pencherait pour expliquer que l'école dans une commune est plus importante qu'un bistrot. mais à 16h30 la lumière est éteinte, dans une école. Fermée le week-end, le mercredi, et pendant les vacances scolaires. Qu'un bistrot. Qu'un maire le dise aussi claire!ment, voilà qui redonne de l'importance aux bistrots. L'école est obligatoire, les troquets pas encore...
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