"La ville n’a absolument aucun pouvoir, ni moyen légal de s’opposer à l’opération que le propriétaire de ce terrain envisage d’y réaliser", lit-on sur le site de la ville de Vierzon, à propos de la démolition d'un bâtiment pour la construction d'une surface commerciale discount. "Le nouveau propriétaire a donc le droit d’en faire ce que le bon lui semble à condition de respecter les règles d’urbanisme en vigueur (ce qu’il a fait)."
Donc à la lecture de ces lignes, on apprend que le maire ne peut pas s'opposer à un permis de construire tant que les règles d'urbanisme en vigueur sont respectées.
Alors, pourquoi le maire de Vierzon, explique-t-il, dans le quotidien Libération du 27 mars 2018, qu'il a bloqué le permis de construire du nouveau Pôle emploi (qui s'est construit face au cinéma) ? L'a-t-il bloqué au nom de règles d'urbanisme non respectées ? Ben non. Simplement pour garder Pôle emploi en centre ville alors qu'il voulait s'installer en périphérie.
Voilà, ce qu'on lit sur le site Libération : "En face de l’usine, il ne reste plus que Pôle Emploi qui, en prime, serait bien parti en périphérie. «On s’est battu pour le garder au centre», explique l’édile. Comment ? «En bloquant le permis de construire de leur nouveau site.» Qui veut la fin…"
Aux septiques, voici les captures d'écran :


Comprenons donc que ce que Vierzon peut en centre-ville, elle ne le peut pas en périphérie ? Elle peut bloquer un permis de construire pour contraindre Pôle emploi à s'installer en centre-ville mais elle ne peut pas bloquer un permis de construire en périphérie pour obliger le supermarché à s'installer ailleurs et à préserver le bâtiment ? Deux poids, deux mesures.