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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Arrêtez de tout dégueulasser !

Publié par vierzonitude sur 6 Mars 2019, 06:40am

Arrêtez de tout dégueulasser !

On étouffe sous le plastique et sous les déchets. Et pourtant, rien qu'à Vierzon, pas un coin de la ville qui ne soit pollué. Pas un fossé sans canettes et emballages de Mac-Do. Pas un chemin creux sans détritus. Pas un bord de rivière sans saloperies. Régulièrement, les lectrices et lecteurs de Vierzonitude nous envoient leurs photos pour témoigner.

Les jolis coins de Vierzon sont souillés. Les trottoirs remplis de poubelles et d'encombrants. La communauté de communes de Vierzon a beau placarder des affiches sur les containers enterrés, par exemples, de nombreux imbéciles continuent à croire qu'on peut tout y mettre et quand ça ne rentre pas, on laisse ses m... sur place.

Il ne faut pas jeter c'est une évidence. Mais il faut nettoyer aussi. Employer les grands moyens. En mettre plus sur des postes-clefs comme la propreté de la ville, et pas seulement en  passant la balayeuse comme ce mardi matin, le long du chantier de la place Jacques-Brel.

Les abords de Vierzon comme autour de l'étang de Fay ou le bois de Bellon sont régulièrement souillés de tout et de n'importe. Il faut plus de poubelles, peut-être plus de ramassages, réformer celui des encombrants, verbaliser plus,. En tout cas il faut agir. Y compris à l'échelle de Vierzon. Ce n'est évidemment pas l'effort de quelques uns mais de tous. IL est grand temps d'organiser à Vierzon des assises de la propreté où chacun pourra, peut-être, apporter des idées et des initiatives.

 

Arrêtez de tout dégueulasser !
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V
VierzonnOUAIS!
06/03/2019 13:29
Nous payons 40 ans de laxisme et de laisser faire.Il faut se taire et baisser les yeux devant des porcs qui salopent l'environnement.Et quand vous souhaitez sévir vous passez pour un esprit rigide,un redresseur de tort ou un facho.Je connais des gens à Vierzon qui diffusaient sur leur page Facebook des photos d'immondices.Ils n'avaient pour seule réponse que des quolibets et des sarcasmes du genre:"vous devez avoir une vie bien triste pour prendre les détritus en photo".Allez en Allemagne,en Autriche ou aux Pays-Bas voir si c'est aussi sale......En fait ce ne sont pas les sangliers qu'ils faut chasser mais les porcs qui prennent la forêt et les fossés pour des décharges.
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T
tenirbon
06/03/2019 08:35
Une des solutions est sans doute l'application d'une tolérance zéro !!!! Pour les mal propres retrouvés il faut des sanctions pécuniaires dissuasives
Répondre
T
tenirbon
08/03/2019 18:27
https://embedftv-a.akamaihd.net/?ue=16f7083c6849c78c9ff8dc4a7cf558de#amp=1<br /> Des indices tel des factures ou autres permettent de retrouver les pollueurs
W
Wizard
08/03/2019 09:55
Très juste, le retour à l'envoyeur des déchets sauvages pourrait marcher dans certains cas. Mais comment installer des caméras dans chaque rue et dans chaque bosquet ?
T
tenirbon
07/03/2019 19:14
Alors pourquoi Tenirbon ? Et bien tenir jusqu'au prochaines élections municipales par exemple <br /> Il est vrai qu'avec seulement un peu plus de 40% de foyers fiscaux imposables on risque fort de tomber sur des insolvables <br /> Mais alors que fait on ? On ne peut pas laisser faire comme le dit vierzonouais<br /> Dans un précédent post j'avais proposé à M Sansu de prendre exemple sur le maire de Laigneville qui ramène les déchets chez les pollueurs <br /> https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://m.lanouvellerepublique.fr/a-la-une%25252Fdepots-d-ordures-le-maire-pratique-le-retour-a-l-envoyeur&ved=2ahUKEwien4LE0PDgAhUKNBQKHe3_Cs8QFjABegQIChAB&usg=AOvVaw2R4Ou3IRTz4QucRR4ysUOD&ampcf=1
W
Wizard
07/03/2019 15:46
M/Mme tenirbon (à quoi ?) vous êtes invité à examiner la question, ou si vous préférez l'équation. Qui sont les déficients civiques caractérisés ? Si ce ne sont pas les contributeurs notables à l'IR, vous devriez chercher ailleurs semble-t-il. <br /> Qu'est-ce qu'une contravention, a-t-elle un coût, et qui peut être contraint à la régler ?<br /> Vous rappelez justement que la part saisissable excède 550 euros des avoirs sur un compte bancaire. Combien de vierzonnais concernés par ces incivilités présentent un solde bancaire supérieur à cette somme à tout moment, sachant que les minima sociaux et les prestations familiales (entre autres) sont par essence insaisissables ?<br /> Il y a juste un calcul statistique à faire. Merci de nous tenir au courant si vous avez des réponses, donc des solutions.<br /> Et, s'il vous plait, merci de cesser de prendre pour des attaques personnelles des contestations de raisonnement que vous auriez été à même de formuler.
T
tenirbon
06/03/2019 18:35
Merci Wizard, vous semblez le seul à détenir la vérité et désolé pour mon faible niveau<br /> On peut néanmoins espérer qu'il y ait quelques solvables et que, comme pour les factures d'eau impayées, la municipalité intervienne auprès des services fiscaux pour un blocage des comptes bancaires hormis la part insaisissable de 550,93 €<br /> Sauf erreur de ma part rien ne s'y oppose même en cas de prestations familiales ou autres allocations
W
Wizard
06/03/2019 09:35
Merci de bien vouloir préciser la règle qui permet de sanctionner pécuniairement un insolvable. Sûr, ça va terroriser les auteurs d'incivilités.<br /> C'est du même niveau que ceux qui croient encore la déradicalisation possible.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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