Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Les impôts n'augmenteront pas en 2019 mais ça on le savait déjà...

Publié par vierzonitude sur 19 Mars 2019, 06:50am

Les impôts n'augmenteront pas en 2019 mais ça on le savait déjà...

On se doutait évidemment que les élus de la majorité n'allaient pas voter une nouvelle augmentation des taxes locales à un an des élections municipales... Rappelons que Vierzon a fait partie de ces villes qui ont profité de la baisse de la taxe d'habitation par le gouvernement pour les augmenter... Alors, à un an des élections, pas question de froisser l'électorat.

Ainsi, l’hypothèse de revalorisation des bases définitives de 2018 de 2,2 % avec des taux de fiscalité inchangés et la reconduction des allocations compensatrices conduisent à un produit fiscal de 12 876 699 €.
 

L'exercice budgétaire 2019 sera marqué par le deuxième volet de la réduction de la taxe d’habitation, qui a concerné 79 % des Vierzonnais ayant une imposition réelle à cette taxe en 2018. 23 % de foyers étaient déjà totalement exonérés de cet impôt avant application des nouvelles dispositions. Selon les seuils applicables en fonction de la composition familiale, les habitants sont dégrevés cette année de 65 et 100 % en 2020.

Les taux 2019 :

Taxe d’habitation 20,92 %
Taxe foncière bâtie 23,34 %
Taxe foncière non bâtie 41,56 %

 

 

de fixer pour 2019 les taux comme ci-après :

 Taxe d’habitation 20,92 %
 Taxe foncière bâtie 23,34 %
 Taxe foncière non bâtie 41,56 %

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Vierzonitude responsable du racisme et de la montée du R.N à Vierzon ! Il fallait oser
Vierzonitude responsable du racisme et de la montée du R.N à Vierzon ! Il fallait oser
On a retrouvé le café-buvette de la rue de Grossous
On a retrouvé le café-buvette de la rue de Grossous
La bonne blague
La bonne blague
Et ça crépite ! Vite, vite l'union ! 
Et ça crépite ! Vite, vite l'union ! 
Alors même si le théâtre municipal ne rentre pas ses poubelles le dimanche, alors...
Vierzon en double page dans LIbération
Commenter cet article
R
Raslebol
21/03/2019 09:33
"Les impôts n'augmenteront pas en 2019" ,mais tripleront l'année d'après, soyons rassurés qu'ils n'oublieront pas le jour j !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents