C'est lu dans le Télégramme, l'histoire d'un Vierzonnais, né en 1947 et qui, à la faveur d'un casting se retrouve dans la troupe de Michel Fugain, le Big Bazar !
"Bientôt 50 ans ont passé depuis l’été 1971. Époque où Le jeune Jean Nègre prend du bon temps en Crète avec sa copine anglaise d’alors, Fiona. « Elle me parle d’un casting qui a lieu à l’Olympia en vue de la création d’une troupe. J’ignorais alors laquelle. J’ai grandi à Paris, j’avais 20 ans en mai 68, j’aimais chanter, je voulais tenter ma chance donc j’y suis allé. Direction les auditions, au 4e étage de la salle de concert », se souvient l’intéressé.
Au centre, Michel Fugain dirige les opérations. La future troupe à succès Big Bazar qui verra le jour au début des années 72 est en ordre de marche. « On était 700-800 personnes et seulement une petite vingtaine a été sélectionnée pour l’aventure. Les auditions se sont bien passées au départ mais j’ai vite senti que je n’étais pas fait pour ça. Il ne cherchait pas que des chanteurs, mais aussi des danseurs, saltimbanques… Choriste occasionnel n’étant pas un métier, je suis parti rapidement mais j’ai beaucoup de tendresse pour ce passé », raconte, nostalgique, l’ancien prof."
Le téTélégramme ajoute : "Ses bons souvenirs ? Avoir évolué dans l’esprit communard, anticapitaliste et antilibéral, « de ceux qui gardent les chèvres dans le Larzac. On était hippie à l’époque, beatnik, cet état d’esprit m’a séduit ». De cette « folie improbable » née dans les années 70, sous le regard de celui qui deviendra un auteur-compositeur à succès, il ne conserve aucun regret. « Participer au lancement de la troupe, c’est déjà une fierté, je ne voulais pas me prendre pour une vedette, je suis juste un faire-valoir. J’ai flirté, frôlé un univers que j’idéalisais. Y’a eu l’Olympia, Fugain, la rencontre avec Pierre Delanoë, le grand parolier. On voulait changer le monde, être dans le positif ».