La démolition du bâtiment Merlin route de Neuvy n'a suscité aucune réaction de la part des élus. Sauf une, celle de Philippe Fournié, maire-adjoint socialiste qui s'était déjà opposé au projet de construction d'un Aldi, à la place de ce bâtiment. Pas un mot, pas une once de regret, pas une réaction, rien, que dalle, nada !
L'indifférence à tous les étages. Pourtant, nos amis du Parti communiste de Vierzon qui alimentent une page facebook n'ont pas tardé à s'élever non pas contre le projet lui-même de démolir cet bâtiment pour y coller un supermarché, mais contre l'irrévérence suprême : Vierzonitude a dirigé une pétition contre la ville de Vierzon (et le Conseil départemental).
Là, le scribe du P.C local qui s'exprime aussi sur la page officielle de la ville de Vierzon comme quoi il, y a des frontières perméables, n'a même pas pesté contre le grand capital consumériste qui pousse les consommateurs à se goinfrer dans ses rayons afin d'enrichir quelques riches déjà trop riches. Pas un mot pour dire que la ville de Vierzon a fait ce qu'elle pouvait... Qu'elle regrette patati patata. Quand bien même, le scribe l'aurait écrit qu'on ne l'aurait pas cru.
Même notre adjoint au patrimoine trouve ça normal. A lire le silence pesant qui règne, tous les élus de la majorité trouvent ça normal. Et quand on cherche la réaction de l'opposition qui pourtant avait organisé un rassemblement, rien non plus. Les jours fériés, ça anesthésie les initiatives. Mais enfin, voilà Vierzon comme on le connaît, comme on l'a connu et comme on le connaîtra encore car rien ne doit changer au pays de oui-oui.
On défend le commerce de proximité mais on laisse celui de périphérie exploser. On défend le développement durable mais on démolit pour reconstruire. On pourrait multiplier les griefs encore longtemps mais il suffit d'un coup de pelleteuse pour passer au dossier suivant. Allez, rendez-vous au prochain ruban tricolore.