Les Verts devant la France insoumise et juste derrière le Parti communiste : que l'on ne nous fasse pas croire que les Vierzonnais qui ont fait ce choux n'est qu'une envie européenne d'écologie. Au niveau local aussi on peut espérer un sursaut. Ce n'est pas le cas. Entre la betonnisation à outrance, l'extension de Vierzon deja trop étalée, l'échec contre les détritus qui pullulent, la part belle à la périphérie au détriment de la proximité...
Mais ce qui est valable pour l'écologie locale l'est aussi pour la politique locale : un manque de proximité, de soins dans les détails, un manque de précaution avec l'âme de cette ville. C'est ni n le problème : Vierzon n'est pas, n'en déplaise aux carriéristes, une grande métropole. C'est un village, la seconde ville du Cher peut-être mais un grand village avec ses besoins de proximité.
Si le Rasemblement national pullule sur ce qui reste de la gauche radicale à Vierzon, c'est parce que l'indifférence a gagné. Le RN est le symbole politique à Vierzon de l'indifférence, de l'anonymat. On vote RN pour hurler, pour exister, pour montrer qu'on existe. Car que fait l'extrême droite à Vierzon ? Rien ! Elle attend de bouffer sa part du gâteau.
La responsabilité est collective. On pense qu'en ne disant rien on ne fait pas le jeu du RN. Erreur. Dans cette fatalité âme laisser exister sans le nommer, on le nourrit. En ne réagissant à rien qui ternit l'image de la ville, on met des électeurs dans le brasier du RN. On met un bandeau sur ses yeux et on espère que l'extrême droite va passer son chemin.
Les Vierzonnais ont mal à leur ville. Du moins ceux qui ont encore conscience et qui veulent croire que rien n'est perdu. Il faut regagner de la proximité, de la cohésion dans une ville déchirée par la, politique politicienne et l'envie de durer au détriment du bon sens. Dans neuf mois, les municipales arrivent. Que va devenir Vierzon ? La rusée des autres on s'en fout. Mais 27000 personnes vivent ici. Pas question de les jeter en pâture à n'importe qui pour faire n'importe quoi.