65.000 euros de préjudice, au moins deux personnels soignants en arrêt de travail, l'évacuation d'une partie des urgences et de la maternité, une vingtaine de personnes qui mettent à sac la maternité et affrontent la police à Vierzon : pas une réaction, pas une once de compassion, pas un mot, ni politique, ni syndicale, ni rien. Le désert, le calme plat, l’encéphalogramme rectiligne. A croire qu'il n'y a plus d'élus, ni de syndicats dans cette ville. A croire qu'une pétition adressée à la ville de Vierzon fait plus réagir qu'une maternité mise à sac... C'est assez étonnant quand on y pense. Comme si rien ne se passait. Comme si réagir reviendrait à faire le jeu d'untel ou d'untel.
A l'heure des réseaux sociaux et de la réaction spontanée étalée à la terre entière, on semble vivre l'effet inverse. Alors on voit fleurir sur la page facebook de la ville de Vierzon des réactions notamment à ce blog. Mais rien sur les événements qui se sont produits à la maternité. On va rendre public des choses mineures mais ce qui s'est passé lundi soir, chut... Faisons comme si nous n'avions rien vu. Troublant. La bonne vieille réaction est six pieds sous terre. A moins que ce soit une nouvelle forme d'indifférence. Dan ce cas-là qu'on nous avertisse, que l'on s'y fasse.