L'office de tourisme a le même travers que certains élus de la ville : il suffit de ne pas être du sérail, de dire ce que l'on pense, pire, de l'exprimer publiquement, pour être blacklisté. La preuve. Jean-Marie Favière, auteur de deux opus sur Edouard-Vaillant vient tout juste d'être amis sur les rayons de l'office de tourisme alors qu'Edouard Vaillant est non seulement Vierzonnais mais l'auteur également.
Voilà ce qu'il écrit sur son blog Vaillantitude : "Ce qui n’était pas possible il n’y a pas si longtemps est devenu réalité. La culture, par le truchement privilégié des livres, a droit de cité dans l’Office du Tourisme et parmi ces livres, ceux qui concernent Edouard Vaillant, un Vierzonnais important – sans doute le plus important – de l’histoire de notre ville. "
A Vierzon, l'office de tourisme préfère vendre du savon et du sirop qu'un livre sur Brel et Vierzon écrit par un Vierzonnais, ou qu'un livre sur la Société Française écrit par un Vierzonnais, ou qu'un livre sur les tracteurs de Vierzon écrit par un Vierzonnais...
C'est fabuleux, non ! Faut-il faire allégeance pour figurer à l'office de tourisme et au musée de Vierzon ? Faut-il apprendre l'art de la courbette, du cirage de pompe ? Remarquez, l'absence d'ouvrages de Vierzonnais à l'office de tourisme, c'est comme la récupération de Jacques Brel par les élus. Vive la démocratie et le débat d'idées. Faut-il signer une attestation sur l'honneur soulignant que l'on est d'accord avec la majorité municipale pour pouvoir vendre son livre à l'office de tourisme ou au musée de Vierzon ?
On remarque juste qu'il est plus facile de financer un musée virtuel à 120.000 euros que de vendre certains bouquins issus de Vierzon sur des étagères. Et un livre sur Brel, en plus, un comble !