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Vierzonitude

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Le paradoxe du commerce à Vierzon est résumé dans cette image

Publié par vierzonitude sur 19 Juin 2019, 18:30pm

Le paradoxe du commerce à Vierzon est résumé dans cette image

Bien sûr qu'on ne peut rien (ou presque) contre l'accélération du e.commerce. Si ce n'est l'utiliser le moins possible. Mais de là à installer, dans une ville comme Vierzon, avec une avenue de la République qui accuse 25% de vacance commerciale, les instruments destinés à en faciliter la pratique, voilà qui est curieux. Saugrenu même. Comme l'est la construction de supermarchés en périphérie alors que Vierzon fait partie des 222 villes qui bénéficient de l'action coeur de ville.

Qui a financé cette installation  ? Qui a donné son  autorisation ? Pourquoi ? Autant de questions qui mériteraient des réponses. C'est vrai que lorsque Vierzon sera devenu un vaste désert commercial, on aura bien besoin de ce genre de dispositif. En, attendant, on subventionne des commerces pour repeupler la rue Joffre et bientôt le centre-ville et on découvre ce genre de choses. On avance.

Le paradoxe du commerce à Vierzon est résumé dans cette image
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T
thierry
21/06/2019 22:11
On va dire boite à lettre géante mondialisée ....ok, mais moche, et il y avait plein de coin en gare inutilisée mais devant la façade ? bref ...
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P
Pomplume
20/06/2019 20:22
Très bonne initiative. Le monde change. Il faut s'adapter.
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J
Jean Némar
20/06/2019 11:09
Que çà soit çà ou en supermarché ou en petit commerçant : TOUT EST FABRIQUE EN CHINE !<br /> <br /> Alors stop hein ! On veut tous acheter au moins cher ! <br /> Tout le monde pense et fait pareil mille sabords !<br /> <br /> Dernière chose, étant gamin dans mon quartier, le grand père achetait le bon rosbif au boucher ou le bon pain au boulanger ou le bon poisson au poissonnier...très bien, un voisin bosse, on le connait, lui serre la main, le fait vivre....<br /> <br /> ... sauf que au bout de quelques années de voir leur BMW ou berlines garées sur le trottoir à cote de la boutique, ou d'entendre parler de leur résidence secondaire en bord de mer me dégoûtait !<br /> <br /> J'en ai rien à battre de participer à financer la représentativité sociale de leur ego ! Rien à battre de participer à payer la BMW de merde !<br /> <br /> Au moins avec Amazon c'est transparent on voit pas à qui çà profite :)
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L
LoL
20/06/2019 11:05
Chouette, cet été au lieu d'aller m'ennuyer devant les caisses des commerces Vierzonnais pendant des heure pour prendre mon poisson, mon lait,mon fromage frais ,et mes glaces, je vais enfin pouvoir les commander sur le site de "là, ma zone "ces bons produits frais et faire des économies pour la santé de mon portefeuille!! :-)<br /> <br /> Du coup, après ma commande express sur leur site ,j'aurai enfin tout le temps de prendre des vacances aux Caraïbes pendant trois semaines,ainsi rien ne pourra m' être volé ou bien cassé lors de mon absence, un vrai exploit pour Vierzon!! :-)
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J
J
20/06/2019 08:23
C’est superbe, une grande surface qui ne prend pas de place en périphérie, ne détruit pas de bâtiment ancien et laisse la place aux commerçants pour s’installer en centre-ville.<br /> Que demander de plus, disponible à n’importe quelle heure avec tout les produits que vous ne trouverez pas à Vierzon...<br /> Bon, c’est une filiale de l’oncle Sam...mais Facebook aussi ...
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P
pierre de vierzon
19/06/2019 22:38
A de amazon = A de amiante, pour moi s'est pareil...l'homme au service de la machine et qui se pli au service de la machine, en toute acceptation, les réflexes d'achat inoculé dès la plus tendre enfance. Le pré pensé, le je fais comme tout le monde et si s'est moins chère pour quoi je m'en priverai. Pour mieux faire passer se doux poison on l’affiche là devant la gare. Pourquoi pas promettre une plateforme de distribution. Bref…Je hais cette planette......Pierre de Vierzon.
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T
Toutanvag
19/06/2019 20:27
Souchon l'a chanté:<br /> <br /> On avance, on avance, on avance.<br /> C'est une évidence :<br /> On a pas assez d'essence<br /> Pour faire la route dans l'autre sens.<br /> On avance.<br /> On avance, on avance, on avance.<br /> Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.<br /> Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.<br /> Il faut qu'on avance.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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