Ledger accuse le coup. "Pénalisée par l'effondrement du bitcoin en 2018, la start-up française, connue pour ses portefeuilles numériques, a dû se réorganiser et accélérer sa diversification", lit-on sur le, site LesEchos.fr
La star-up, spécialisée dans la sécurisation des cryptomonnaies termine la construction de son usine sur le parc technologique. Dépendante du cours de la monnaie virtuelle, l'entreprise souffle mieux. "En deux mois, le bitcoin a progressé de 40 % pour dépasser les 8.000 dollars, un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis un an. Conséquence directe : les ventes de portefeuilles numériques de la start-up française sont reparties à la hausse. « Le marché a retrouvé des couleurs".
Ledger ne cache pas ses difficultés. "Après une année 2017 stratosphérique et la vente de plus de 1 million de Nano S, son produit phare (une clef USB sécurisée permettant de stocker des crypto-actifs), 2018 a été particulièrement compliquée pour la société qui fait construire une usine géante à Vierzon. Les ventes (46 millions d'euros en 2017) ont chuté de 80 %. « Seuls » un peu plus de 200.000 Nano S se sont vendus."
Du coup, la société valorisée aux alentours de 250 millions d'euros a dû se réorganiser. Elle s'est séparée de 10 % de ses 200 salariés. "Essentiellement dans les fonctions supports".
LesEchos.fr poursuit : "L'idée de Ledger ? Introduire sa solution de stockage directement dans les portables d'Apple, Samsung et autres géants, qui travaillent sur des projets blockchain. « Les constructeurs ont besoin de notre technologie », martèle-t-il. Hasard ou pas, Samsung vient justement d'injecter 2,6 millions d'euros dans Ledger. Un petit ticket pour la société, qui avait besoin d'un peu de liquidité pour retrouver de l'air. Mais ce ticket est-il la promesse d'un prochain partenariat ?"