Vierzon fait donc partie de ces villes qui permettent à des élus de vivre de la politique. "Seulement 5000 élus vivent de la politique sur 500 000 conseillers municipaux", explique Philippe Laurent, secrétaire général de l’Association des Maires de France, interrogé sur le site lagazettedescommunes.com
Il commente surtout, à moins d’un an des élections municipales, un sondage de l’institut Opinion Way sur « Les Français et l’engagement citoyen pour les élections municipales » réalisée auprès d’un échantillon de 1001 personnes représentatives de la population française.
Le site explique ainsi que 71% des Français préféreraient voter pour une personnalité issue de la société civile plutôt qu’un homme ou une femme politique appartenant à un parti. A Vierzon, depuis 2008, c'est l'inverse mais peut-être que tout espoir n'est pas perdu
« On observe un effondrement des structures partisanes », constate Frédéric Micheau d’Opinion Way. Seulement 25% des Français interrogés désirent une personnalité appartenant à un parti politique et seulement 14% du panel votera avant tout en fonction du parti politique des candidats.
L'article explique aussi que "l’effondrement des partis s’observe également à la question « lors de l’élection municipale de 2020, vous préfériez voter pour un programme qui prend en compte uniquement les enjeux locaux ou un programme suivant la ligne politique nationale d’un parti ? » A 77%, les Français interrogés favorisent les enjeux locaux. « Le parti politique comme vecteur d’homogénéité territoriale c’est terminé. » A Vierzon, c'est à voir. On a vu aux dernières élections, à propos de l'extrême droite, que les Vierzonnais voteraient pour une chèvre du moment qu'elle soit étiquetée Rassemblement national...