Alors qui avait raison ? Cinquante ans de malentendus, de railleries, d'indifférences, de point d'honneur à ne pas regarder dans le rétroviseur ou juste la notoriété d'une chanson qui a fait la notoriété de Vierzon ? Alors qui avait raison ? Ceux qui depuis treize ans se battent pour que Jacques Brel soit reconnu à la hauteur de ce qu'il a fait pour Vierzon ou ceux qui ont tout fait pour mettre Brel sous le tapis vierzonnais ?
Un article qui parait dans l'édition du Monde daté de dimanche résume à la perfection ce qui se passe aujourd'hui avec l'inauguration de la place Jacques Brel à Vierzon, titré "Le jour où Vierzon a pardonné à Brel". Tout est déjà dit dans le titre.
Frédéric Potet écrit : "Le traumatisme est désormais « consommé », clame le maire communiste Nicolas Sansu dans son bureau, à deux pas de l’esplanade de 4 000 m² nouvellement créée. « Je ne suis pas sûr, que Brel ait fait tant de mal à la ville ; ce serait donner beaucoup de pouvoir à une chanson."

Il ajoute : "De raillerie point, insiste également la fille de l’artiste, France Brel, attendue ce samedi pour l’inauguration de la place : « Je suis désolée pour les Vierzonnais, mais mon père n’a jamais eu l’intention de se moquer d’eux. Vesoul est une chanson qui parle du matriarcat, et de la façon dont certaines femmes mènent les hommes par le bout du nez, et non de l’ennui qu’on peut ressentir dans certaines villes. »
Mais aussi : "La méprise aurait été bien moindre si la chanson s’était appelée Vierzon (ou Vesoul-Vierzon, son titre initial, d’après l’accordéoniste Marcel Azzola), veut croire de son côté le journaliste et blogueur Rémy Beurion, auteur d’un essai sur le sujet, Ta Belgitude… Ma Vierzonitude (Aranea Editions, 2018). « Il en aurait été autrement, également, si un chanteur proche du PCF, comme Ferrat, l’avait interprétée. Or, Brel n’était pas du sérail. Son nom n’a jamais été un gros mot à Vesoul, à Vierzon, si »
Alors voilà, treize ans plus tard, ceux qui ont vu dans Jacques Brel, non pas l'expression d'un passé, ni la forme d'un rétroviseur, ceux qui ont expliqué en long, en large et en travers, que Brel était furieusement d'actualité, ont eu raison. Il y a cette vaste place qui porte son nom.
La méprise aurait été bien moindre si la chanson s’était appelée Vierzon (ou Vesoul-Vierzon, son titre initial, d’après l’accordéoniste Marcel Azzola), veut croire de son côté le journaliste et blogueur Rémy Beurion, auteur d’un essai sur le sujet, Ta Belgitude… Ma Vierzonitude (Aranea Editions, 2018). « Il en aurait été autrement, également, si un chanteur proche du PCF, comme Ferrat, l’avait interprétée. Or, Brel n’était pas du sérail. Son nom n’a jamais été un gros mot à Vesoul, à Vierzon, si »
De raillerie point, insiste également la fille de l’artiste, France Brel, attendue ce samedi pour l’inauguration de la place : « Je suis désolée pour les Vierzonnais, mais mon père n’a jamais eu l’intention de se moquer d’eux. Vesoul est une chanson qui parle du matriarcat, et de la façon dont certaines femmes mènent les hommes par le bout du nez, et non de l’ennui qu’on peut ressentir dans certaines villes. »
Le traumatisme est désormais « consommé », clame le maire communiste Nicolas Sansu dans son bureau, à deux pas de l’esplanade de 4 000 m² nouvellement créée. « Je ne suis pas sûr, que Brel ait fait tant de mal à la ville ; ce serait donner beaucoup de pouvoir à une chanson.