Le problème de la circulation rue Eugène Pottier (4.000 véhicules par jour) et notamment la circulation des poids-lourds (entre 100 et 120 par jour) est un vieux, très vieux problème. Déjà à l'époque où le premier élu de la ville habitait cette rue, les riverains se plaignaient des poids-lourds trop nombreux et des voitures trop rapides.
En février 2016, la pose de ralentisseurs avait suscité ce commentaire : "mettre des ralentisseurs dans cette zone (NDLR : des ralentisseurs avenue du Colonel Manhès) alors que dans la rue Eugène Pottier passe toute la journée des poids lourds qui roule comme des fous et que rien est fait depuis des années pour empêcher ces camions de circuler ". Rien n'est fait depuis des années... Mais chers contribuables de cette rue, l'arrivée de mars 2020 engendre le changement à une vitesse éclair.
A chaque réunion de quartier, les mêmes plaintes. En 2016 déjà, mais au-delà et depuis également. Mais, c'est en juillet 2019 que la ville trouve enfin la solution : élargir les trottoirs (côté école) et rétrécir la chaussée ainsi que la doter d'un enrobé anti-bruit. Il a sans doute fallu attendre qu'un brevet soit déposé pour en utiliser la technique en 2019. Les habitants de cette rue apprécieront le temps perdu et les nuisances endurées.
Mais ça valait le coup d'attendre : 157.000 euros, une large partie des 83% d'augmentation du budget voirie en 2019, sont consacrés à ces travaux qui en annoncent deux ou trois autres couches dans les années qui viennent. Mince, se disent les habitants, on va être obligés de voter pour la même équipe alors si on veut que la rue soit finie. Rassurez-vous : avenue Edouard-Vaillant, les travaux de réfection de l'avenue durent depuis des années. Et rien n'est encore fini. Enfin, mars 2020 n'est pas encore arrivé...
En février 2018, on comptait 120 camions par jour dans cette rue. A cette date, il était même question d'installer des caméras aux entrées et sorties de notre ville, afin de pourvoir lire les plaques minéralogiques des poids lourds de plus de 7,5 tonnes, en transit, ne devant pas traverser notre commune, en application de l’arrêté municipal de 1989 et donc ainsi, de pouvoir les verbaliser. Est-ce que ces caméras ont été installées ?
En mars 2017, un riverain de la rue Eugène-Pottier s'inquiétait de la création du centre routier, le long de la rocade nord. "Mauvaise nouvelle en perspective , la rue Eugène-Pottier va encore morfler et récupérer encore plus de camions comme si cela ne suffisait pas. J'aimerai que votre site consacre un article à l'enfer que vive les riverains dans cette rue qui est devenue une véritable autoroute à camions du matin au soir, on devient fou dans cette rue à cause de ce vacarme qui fait trembler les maisons et stresser les gens. Y'EN A MARRE !"
En novembre 2018, nous posions la question de savoir si "la ville de Vierzon (qui) avait annoncé, lors d'un conseil de quartier des Forges, que "deux caméras équipées d'un système de géoverbalisation (*) doivent être installées" et ceci pour sanctionner les poids-lourds en transit qui ne respectent pas l'interdiction de circuler rue Eugène-Pottier" avait bien installé ces caméras.
En octobre 2018, autre crainte : "Une semaine après l'entrée en vigueur de l'interdiction des poids lourds de 19 tonnes et plus, dans le sens Vierzon-La Chapelle-d’Angillon, sur la route D926, pas encore de vrai bilan mais une crainte, lue dans la presse locale de ce mardi 16 octobre. Crainte que Vierzonitude avait émise à propos de la rue Eugène-Pottier : "Déjà empruntées, surtout la nuit, par des poids lourds ne respectant pas la réglementation, afin d’éviter le contournement autoroutier pour rejoindre la route de Bourges, les rues Eugène-Pottier et du Petit-Rateau risquent de subir un report supplémentaire de trafic. "
Et ça roule tellement vite que les murs de certains maisons en tremblent. Fichtre. Heureusement que le mandat se termine, sinon les riverains de la rue Eugène-Pottier auraient pu encore trembler longtemps derrière leurs murs...