Un parachutage est prévu au Rassemblement national. C'est-à-dire des poignées de mains chaleureuses et des mains dans le dos d'une nouvelle tête souriante avec les dents qui rayent les pavés de la place Jacques Brel.
Suffisants pour emporter l'adhésion dans une ville où d'anciens électeurs de la gauche radicale n'hésitent pas à se jeter dans les bras du R.N à en regarder les tableaux électoraux de la ville de Vierzon.
Il est là le véritable enjeu. Ce n'est ni le sort du P.S et du P.C, ni le sort du centre et de la droite, de LREM, c'est le sort de Vierzon qui est au centre de toutes les attentions. Le laisser entre les mains de l'extrême droite serait une catastrophe. Alors, les querelles de chapelle et les histoires d'ego, de grâce, laissez les au vestiaire pour cette fois.
Il n'y a plus de vote de protestation, ici, mais un vote d'adhésion. A regarder les derniers résultats électoraux, on se dit que le R.N va avoir envie de se payer une sous-préfecture, fief ouvrier et communiste, d'autant que Bourges est hors d'atteinte. Mais Vierzon serait une belle prise.
Alors, si personne ne se méfie du R.N, il est temps. Le chef de file a lui-même expliqué à qui veut l'entendre qu'il ne serait sans doute pas tête de liste, donc qu'un parachutage en bonne et due forme est envisagé. L'extrême droite n'est pas loin, et il serait temps de prendre cette occurrence en compte car elle risque de nous faire mal. Très mal en mars 2020.