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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Les grosses chaleurs perturbent les trains

Publié par vierzonitude sur 23 Juillet 2019, 13:47pm

Canicule : perturbations sur le réseau SNCF en Centre-Val de Loire

Canicule : perturbations sur le réseau SNCF en Centre-Val de Loire

https://www.vibration.fr/news/canicule-perturbations-sur-le-reseau-sncf-en-centre-val-de-loire-22598

Du 22 au 25 juillet, la SNCF met en place un dispositif pour prévenir des risques liés à la canicule. Résultat : la vitesse de certains trains est abaissée, et d’autres trains sont même supprimés.

Voici, dans le détail, les différentes perturbations à prévoir sur les lignes SNCF en Centre Val de Loire.

 

Ligne Paris- Châteaudun – Vendôme :

  • Rémi 860611 (Paris 13h57- Vendôme 16h02) : ANNULÉ de Châteaudun à Vendôme > remplacé par un car 416557 avec la même desserte.
  •  
  • Rémi 860616 (Vendôme 16h18 – Paris 18h38) : ANNULÉ de Vendôme à Châteaudun > Les clients de Vendôme, Pezou, Fréteval et Cloyes sont reportés sur un car 416558 à destination de Dourdan puis correspondance par RER C pour Paris Austerlitz.

 

Ligne Paris – Orléans :

  • Rémi Express 14059 (Paris 17h22 – Orléans 18h35) ANNULÉ > report Rémi Express 14063 (Paris 17h54 – Orléans 19h03)
  •  
  • Rémi Express 14076 (Orléans 19h28 – Paris 20h36) ANNULÉ > report Rémi 860520 (Orléans 19h39 - Paris 21h18)

 

Ligne  Argenton/Creuse – Vierzon- Orléans :

  • Rémi 861432 (Argenton/Creuse 16h10 – Orléans 18h12) ANNULÉ > report Rémi 861462 d’Argenton/Creuse (17h55) à destination de Vierzon (18h46) puis 861395 de Vierzon (18h58) à destination d’Orléans (19h47).

 

Ligne Vierzon- Bourges :  

  • Rémi 861551 (Vierzon 06h28 – Bourges 06h56) ANNULÉ > report Rémi 861555 (Vierzon 07h28 – Bourges 07h56)
  • Rémi 861572 (Bourges 17h52 – Vierzon 18h20) ANNULÉ > report Rémi 861574 (Bourges 19h05 – Vierzon 19h32)
  • Rémi 861577 (Vierzon 18h28 – Bourges 18h56) ANNULÉ > Taxi assurant la desserte du train annulé.

 

La vitesse de circulation des trains sera également abaissée. C’est le cas, par exemple, sur la ligne Orléans-Paris, où la vitesse sera abaissée de 40 km/h. Des retards sont donc à prévoir à l’arrivée.

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Commenter cet article
C
Cerf vol
24/07/2019 19:54
Tiens on n'entend pas les syndicats de la sncf?Existent ils encore?
Répondre
K
Kohler
23/07/2019 16:27
Mais à quoi servent les conducteurs du pool d'appui territorial si grassement rémunérés?Sncf fait un pont d'or à certains conducteurs et les laisse chez eux.On rêve!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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