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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le grand barnum politique a tendu son chapiteau à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 17 Octobre 2019, 07:35am

"Des discussions sont engagées avec différentes forces politiques, y compris avec La République en marche", lit-on à propos de la candidature du maire de Vierzon. Rien de plus. Quel est le contenu des discussions ? Un rapprochement de famille politique ? Ce serait purement vierzonnais de soutenir un candidat dont le parti cogne sur la tête du président de la République  ! Un soutien dès le premier tour ? Pour le deuxième tour en cas de front républicain face au Rassemblement national ?

Les élections municipales prennent un tour inédit à Vierzon. Est-ce qu'engager des discussions avec LREM vaut soutien ? Pour l'instant la République en Marche n'a pas démenti. Jusqu'où ira-t-elle ? Le flou entretenu autour de ces discussions fait partie du bluff politique, comme au poker. On avance ses cartes, même si l'on n'a rien dans son jeu. Et comment croire, aujourd'hui, que le Parti communiste, même s'il refuse d'avancer sous son nom, une fois teinté de LREM ou de bons sentiments envers les autres partis, ne soit plus le Parti communiste ?

Rappelons que si le maire de Vierzon est devenu député, c'est uniquement parce que la candidate socialiste a été obligée de se retirer au second tour, au nom de cette règle stupide, du mieux placé pour la gauche. On s'est vite aperçu que le député n'avait aucune envie de se mêler à la majorité présidentielle quand bien même il avait des élus socialistes sur sa liste.

Or, nous voilà reparti pour un tour de passe-passe. Un barnum politicien destiné à faire prendre des vessies pour des lanternes. On sait très bien qu'il ne nous reste de Karl Marx, à Vierzon, qu'une impasse, à Vierzon-Villages mais de là à ce que les camarades renient leur boutique pour câliner La République en Marche, responsable de tous les maux de la société, il y a un fossé.

Le P.C soutenu par ceux qui ont supprimé l'impôt sur la fortune alors que le P.C lui-même n'a qu'une vocation politique, de taxer les riches, voilà qui serait incongru. Aussi incongru que de croiser un sympathisant de la droite républicaine ou du centre sur la liste du P.C. Vu d'ici, le spectacle est formidable. Et gratuit en plus. Pas de doute, nous sommes bien à Vierzon !

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F
Franck
18/10/2019 10:34
...dans cette période politique trouble à Vierzon , il y aurait fort intérêt à voir la création d’une liste écologiste !
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P
Paul
17/10/2019 19:04
Monsieur Loyal, il s'impose réellement comme « emblème » du présentateur-régisseur de spectacle. Le cirque est une activité artistique : art vivant, visuel, sonore, articule, mélange des arts variés, comme l'acrobatie, les aériens, le dressage, les équilibres, les arts clownesques,la manipulation d'objets-jonglage...no comment!!
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P
Patti
17/10/2019 09:41
Quel cirque!!!
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T
tenirbon
17/10/2019 09:20
Il est quand même incroyable notre maire, après avoir été élu député en 2012 grâce au PS il n'a eu de cesse de critiquer le gouvernement Hollande et n'a voté aucune loi, depuis mai 2017 il s'oppose au gouvernement Macron et maintenant il veut rassembler autour de sa petite personne. Il est devenu écologiste, soucieux du développement économique de la ville, bref plus blanc que blanc..Il veut nous faire croire qu'il est prêt à discuter avec tout le monde alors qu'il considère que seules ses idées sont les bonnes, lui et son parti pratiquant depuis toujours l'obstruction systématique.<br /> Combien de Vierzonnais vont ils encore croire à ce discours de pur politicien qui est prêt à tout pour sauver sa place ?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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