Non, la fermeture des Galeries n’a pas été abordée en conseil municipal, jeudi soir, malgré la présence, dans le public du gérant, Philippe Popineau. Comme quoi, cette fermeture d’un commerce majeur et l’avenir de l’avenue de la République indifférent l’ensemble des élus présents.
L’opposition a tenté de dire quelques mots, apparemment inaudibles. Le Parti socialiste a glissé un mot, à la toute fin de son intervention liminaire. "La fermeture des nouvelles galeries, au-delà du désastre humain, pour les salariés, économique et commercial", est selon le P.S, un "symbole qui tombe" et ceci "est inquiétant". Très bien. Mais au-delà du constat, on fait quoi ?
"Nous devons éviter toute récupération politique pour donner une chance raisonnable à un ou plusieurs projets de reprise." Là, il aurait fallu développer. Tout est récupération politique à Vierzon. Sans doute cette petite phrase était-elle destinée au maire de Vierzon qui ne s’était pas gêné de dire ce qu’il pensait de la non-reprise des Galeries, histoire de montrer que la majorité n'y est pour rien... Comme toujours.
Le discours du Parti socialiste tient à ménager la chèvre et le chou, on ne sait jamais, les élections étant vite arrivées… N’empêche que ce non-débat sur les Galeries, qui aurait pu être étendu à l’ensemble du commerce, a laissé sa place à une opération de communication à propos de logements sociaux.
Voilà donc un commerce qui va disparaître dans l’indifférence générale comme tant d’autres. Et ses huit salariés avec, qui se rappelleront sans doute à quel point la perte de leur emploi ne pèse rien dans la balance.