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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Sérieux, il manque quelque chose, non ?

Publié par vierzonitude sur 27 Octobre 2019, 13:16pm

Sérieux, il manque quelque chose, non ?

Bon sang, en grimpant la rue du docteur Roux vers le Tunnel-Château, vous le voyez, vous aussi, le truc qui cloche, non ? Là, regardez-bien, en face, il manque quelque chose non ? Attendez, on se rapproche !

 

Par acquis de conscience, on a demandé à un habitant du quartier si quelque chose n'avait pas changé, s'il n'y avait pas quelque chose en moins. Et là, il a dit, "oui, il manque les arbres". Bon sang, oui, les arbres qui cachaient la Sécu et que l'on voyait de la rue du docteur Roux. Ah bon, ils ont enlevé des arbres ? mais ils vont en replanter ?

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P
Pomplume
28/10/2019 20:33
Pour ma part je la trouve fort jolie la CPAM <br /> Très bonne initiative
Répondre
D
Docteur gelée
27/10/2019 21:34
Planter des puits de carbone à Vierzon et préserver les poumons verts devrait être un slogan politique pour les prochaines échéances!<br /> Quid d'un plan mobilité?Quid d'un plan climat?dans notre bonne ville?<br /> Aux arbres citoyens!
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T
TOUTANVAG
27/10/2019 19:05
C'est une obsession de cette municipalité à contre-courant écologique. On bulldozerise la nature pour la remplacer par des parkings à camions. Et rappelez-vous, dans la rue qui va du forum République au parc des expositions, la rivière était bordée de prunus. Depuis quelques années, plus rien. Arrachés les arbres et les lampadaires avec. Maintenant, c'est moche, moche d'un muret en béton comme la nouvelle place est moche d'une hideuse vague informe. En mars prochain, à notre tour de bétonner leurs bulletins de vote pour empêcher leur pénétration dans les fentes des urnes. Yes, we can ! Si, podemos !
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R
Robert
27/10/2019 17:49
Le quartier devient de plus en plus cubique avec tout ce béton qui ne ressemble plus à rien , c'est vraiment bien dommage d'en rajouter encore et encore! .En ce qui concerne les arbres, il faudrait savoir si ces arbres gênaient le chantier ou bien ils devenaient dangereux , ou bien ils étaient malades, car si cela n'était pas le cas , ils n'avaient pas le droit de les couper comme cela ,car la protection des arbres est bien règlementée à ce sujet, et gare si cela n'a pas été fait correctement dans les règles par le donneur l'ordre, car sinon ça risque de lui coûter un bras, même si la commune a donnée son accord , sans que cela soit vérifié correctement par les agents de la protection de l'environnement .Un dérogation est obligatoire dans ce cas (loi :L'article L. 350-3 du code de l'environnement issu de la loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 ) .<br /> <br /> Dans cette commune , un excellent arbre est un arbre mort, maintenant on le sait de source sûre!
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I
Idéfix
27/10/2019 16:06
Replanter des arbres à Vierzon?Mais vous rêvez!A vierzon on aime que le béton!Je sais désormais qui finance le pcf et l'humanité.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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