Le scribe de la section du Parti communiste s'en donne à cœur joie sur les réseaux sociaux et poursuit sa joyeuse entreprise de démolition du patron des Galeries.
Après les propos du premier d'entre eux, dans la presse, affirmant que le patron des Galeries n'avait, après tout, pas besoin d'argent et qu'il voulait se payer des toilettes en or, sur le dos des contribuables, le scribe du Parti va encore plus loin, en répondant à une internaute.

"Il doit tout aux Vierzonnais et maintenant, lui qui est assuré d'être millionnaire jusqu'à la fin de ses jours, il n'a même la moindre reconnaissance pour lâcher une ristourne sur l'immeuble des Galeries qui permettrait de sauver les 8 emplois du magasin et de préserver l'attractivité du commerce dans le centre ville", lit-on sur la page facebook de la section PCF de Vierzon. Evidemment, on fait encore croire que le refus de vendre les murs condamne l'activité du magasin alors que chacun sait que l'Eparéca, filiale de la caisse des dépôts, ne rachète pas l'activité.
Le P.C reproche aux propriétaires des Galeries de ne pas baisser le prix de vente des murs de son magasin pour tenir compte du coût des travaux. "Il y a 3 ou 4 ans, la ville lui a acheté un demi million un autre magasin pourri pour le détruire et réaliser une place publique", écrit le scribe vermillon. Mais alors, pourquoi la ville a-t-elle accepté de racheter un immeuble 500.000 euros pour le détruire ? Pourquoi n'a-t-elle pas exigé de le racheter pour un euro symbolique ? Parce qu'il n'y avait sans doute pas le temps de négocier plus encore, la place devait être réalisée avant les élections municipales...

Le scribe, très en verve, écrit encore : "Pour lui c'est "après moi le déluge" et rien à foutre de Vierzon et des Vierzonnais..." Voilà qui fera plaisir au patron des Galeries. A la suite, sans doute d'un abus de caféine, ou d'idéologie rétrograde, on peut encore lire ceci sur la page facebook de la section P.C.F de Vierzon : "Déjà assis sur un tas d'or grâce aux Vierzonnais, ce multimillionnaire fait du chantage à tout le monde pour se tirer de la ville et en tirer un petit jackpot supplémentaire au frais des contribuables Vierzonnais et des titulaires de livrets A qui financent l'Epareca et qui ont fait sa fortune. Humainement, ce genre d'attitude est à gerber !"
Une chose est sûre : le P.C a une grande considération pour les entreprises capitalistes à qui on construit des sièges sociaux en périphérie de Vierzon, mais très peu pour les commerçants qui veulent prendre leur retraite et fermer leur magasin car aucun repreneur à l'horizon, surtout à quelques mois d'une élection municipale.
On conseille au scribe qui sévit sur les réseaux sociaux, sous les couleurs de la section du P.C.F de Vierzon, une cure de calmant ou de magnésium contre les crampes du poignet. Ou de se tenir éloigné pendant quelques semaines de son clavier d'ordinateur. Ce n'est pas ainsi que le premier d'entre eux obtiendra son investiture de la République en Marche. A moins que le souhait du P.C, justement, c'est de ne pas qu'il l'obtienne. Pour la considération d'une partie des Vierzonnais, c'est déjà fait.