Mais au fait, c’était si évident que personne n’a vraiment relevé ! Comment La République en Marche peut-elle soutenir le maire de Vierzon pour les prochaines municipales si la République en marche décide de faire une liste avec le Modem ?
Ouf, le président de la communauté de communes peut respirer tranquille lui qui avait failli s’évanouir lorsque, dans le reportage consacré au maire de Vierzon, sur France 3, le premier magistrat avait ouvertement évoqué la possibilité d’une investiture En marche. Grand moment de solitude du président de la CDC.
C’est bon. Les camarades vont pouvoir arrêter les anxiolytiques et reprendre une vie presque normale. La gauche rentre au bercail, même si on ne sait pas si le Parti socialiste a le coeur qui penche côté P.C ou côté Modem ? Bah, le mariage dépendra de la dote comme toujours dans ces cas-là.
La droite et le centre vont faire cause commune pour torpiller la candidature du gendarme qui se revendique sans étiquette. Dans ce suicide collectif dans lequel la liste Modem-Lrem ne pense qu’à mettre en avant ses étiquettes et se moque bien du sort des Vierzonnais, on se prépare psychologiquement à devoir choisir entre le P.C qui ne dit plus son nom et le Rassemblement national qui lui, le dit bien, son nom.
On se demande comment des candidats aux municipales qui n’habitent pas Vierzon, qui ne vivent pas son quotidien peuvent avoir la ville chevillée au coeur plus que la place chevillée à la carrière. Tout ça se réglera dans les urnes. Quant au bien commun, autant s’asseoir dessus. Il paraît qu’en hiver, ça tient chaud.