Comme quoi c'est possible, ailleurs ! "La Ville s’est attaquée, il y a trois ans, au problème de la désertification du centre-ville avec un plan de revitalisation. Aujourd’hui, le taux de vacance est repassé sous la barre des 10 % dans la préfecture de l'Allier", peut-on lire dans la Montagne.
Qu'a fait Moulins ? "Recrutement d’un manager du centre-ville, coup de pouce financier aux commerçants s’installant dans des locaux vacants, modification des règles d’urbanisme, étude confiée à un cabinet pour définir une stratégie commerciale. Mais aussi, habillage des vitrines vides, accompagnement des commerces dans leur communication."
Moulins annonce "87 installations (dont 4 déplacements en 2019). Ce chiffre doit être relativisé, car il ne doit pas masquer les fermetures d’enseignes : 15 recensées en trois ans. Ces ouvertures ont permis de résorber une grande partie de la vacance, à l’intérieur d’un périmètre marchand", ajoute la presse.

Du coup, le taux de vacance commerciale continue de diminuer, depuis trois ans : il était repassé sous la barre des 15 % pour atteindre 13,9 % en septembre 2018. Il est actuellement de 9,5 %. Un taux inférieur à la moyenne nationale, de 11,9 %. Alors, on peut toujours dire qu'ailleurs c'est pire, qu'ailleurs c'est la même chose, ailleurs, ça marche aussi, alors pourquoi pas nous ?
Les Galeries, Imua, la bijouterie Foulon, la pâtisserie... Certes, il y a une boutique éphémère et un cordonnier. Si nos élus se contentent de ce qu'ils ont avenue de la République, ce n'est pas étonnant qu'à Moulins ça marche et qu'à Vierzon, non.