La gauche vierzonnaise est rentrée au bercail. Les oreilles baissées. Chacun a fait une petite moue, histoire de faire croire à une résistance qui n’en était pas une mais qui devait donner l’illusion que la gauche vierzonnaise n’était pas inféodée au Parti communiste (rires). Disons l’un que tient la baguette et les autres jouent en choeur.
Et voilà le travail. La majorité vierzonnaise nous prépare une bonne vieille liste classique, avec la France insoumise qui est rentrée dans le rang (un paradoxe) et le Parti socialiste qui ne pouvait pas, à Vierzon, être orphelin d’une élection. Ou pire, prendre l’initiative d’une liste autonome, histoire de voir comment ça peut faire quand on se présente tout seul. Le Parti communiste gomme stratégiquement son sigle pour mieux le ressortir s’il est réélu. Pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes de cette ville.
L’évasion des uns et des autres aura donc été de courte durée, y compris l’échappée du maire de Vierzon qui, à défaut d’une étape du tour de France, a fait croire, (mais dans quel but?), qu’il tentait de grimper le col de la République en Marche jusqu’à son sommet.
Une chose est sûre : avec les Insoumis collés aux tibias et le Parti socialiste aux mollets, on ne voit pas comment le maire de Vierzon, candidat à sa propre succession, pourrait aujourd’hui aller dîner dans la gamelle macroniste. Macon-compatible un jour, mais pas toujours…
En tout cas, on a bien ri pendant quelques semaines. Et on gardera en mémoire, le visage défait du président de la ,communauté de communes qui, devant la caméra de France 3, a lui aussi cru à la bonne blague de son poulain. On se le repasse de temps en temps, à dégaut de faire venir Blanche Gardin au Mac-Nab.
Maintenant, on attend la liste. Mais avant la liste, un message est passé : le projet. Ah oui, le projet. C’est-à-dire, quelle est la recette de la sauce avec laquelle la majorité va vouloir manger les électeurs. Apparemment, elle se divise en trois ingrédients principaux : l’ambition économique et sociale, l’ambition écologique et l’ambition démocratique. En revanche, l’ambition du changement, ça sera pour 2026, voire 2032. Car que nous promet-on ?
La même soupe avec les mêmes légumes. Quant à l’ambition, étrange qu’elle arrive en 2019, quand nos élus sont là depuis 2008. On va encore avoir de quoi rire jusqu’en mars 2020. Enfin, rire, c’est vite dit.
/image%2F0987651%2F20191127%2Fob_ef85bd_44.png)
Municipales : la majorité va construire son projet le 7 décembre - Vierzonitude
Le maire de Vierzon lance donc sa campagne autour de trois axes : l'ambition économique et sociale, écologique et démocratique. Des thèmes qui offrent un prétexte à la mise en place de trois ...
http://www.vierzonitude.fr/municipales-la-majorite-va-construire-son-projet-le-7-decembre.html