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Vierzonitude

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Propreté à Vierzon : 410 informations depuis janvier pour quels résultats ?

Publié par vierzonitude sur 16 Décembre 2019, 06:05am

Propreté à Vierzon : 410 informations depuis janvier pour quels résultats ?

Depuis qu'il existe une police de l'environnement à Vierzon (ah bon...), veillant ainsi à la propreté de la ville, elle distribue ce que la ville de Vierzon appelle pudiquement des "informations". En gros, votre poubelle est sur le trottoir 365 jours par an, hop, vous recevez une information, celle qu'elle est sur le trottoir tout le temps et qu'elle ne devrait pas y être. Seulement, ça, vous le savez. Donc ce n'est pas une information... 644 informations délivrées depuis la création de la police de l'environnement et 410 informations distribuées depuis le début de cette année.

Un autocollant sur une poubelle en guise d'avertissement, c'est une information. Une remonbptrance sur un déchet dont le propriétaire a été identifié, c'est une information. Seulement, à quoi ça sert uniquement d'informer ? Pas à grand chose quand on compte le nombre de poubelles qui traînent sur les trottoirs de la ville. Pour se donner bonne conscience, la ville a relayé une campagne anti-déchets des comités de quartier et il parait qu'il y a du mieux. Ah bon ?

Il faut avoir des lunettes spéciales élections municipales pour le voir ! La collecte des encombrants confiée à une société privée est complexe et ne donne pas satisfaction. Mais on n'engage aucun débat. Des conteneurs sur les trottoirs parce qu'il est impossible de les stocker ailleurs ? C'est une réalité mais on n'engage aucun débat. Pas assez de poubelles dans les rues ? Oui mais on n'engage aucun débat. Les dépôts sauvages se multiplient ? On demande aux contribuables de participer à la gestion des déchets des professionnels... 

Pendant ce temps-là, on passera une journée de Noël avec combien de poubelles sur les trottoirs ? Ben oui, ce n'est pas glamour de parler déchets, encombrants, poubelles, pourtant cela reflète l'image d'une ville. Et de ses habitants. Prenez par exemple le lycée Henri-Brisson : pendant des mois Vierzonitude a photographié presque tous les jours les déchets autour des poubelles devant le lycée. Et bien aujourd'hui, on peut dire qu'il n'y en a plus. Ou presque à quelques exceptions près. Il va bien falloir trouver des solutions efficaces. La campagne des municipales est un fabuleux terrain de débat. Enfin, si on veut l'ouvrir, ce débat-là.

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B
bruno
16/12/2019 21:42
Le service enlèvement des gros déchets fonctionne bien , je l'ai utilisé.<br /> la encore il y a beaucoup d'education a faire et si il y a des permanents pour ramasser les déchets mis a cote des collecteurs plus personnes ne fera l’effort d’être propre et respectueux de sa ville .<br /> Il en est de memes pour le passages des giratoires , respectons ceux qui sont engagés et ne nous croyons pas prioritaire parce que nous sommes sur un grand axe. il est dommage de dépenser tant d'argent pour faire un ralentisseur alors qu'il suffit de lever le pied .
Répondre
U
un autre
16/12/2019 15:19
Quid des immondices près de la station d'épuration ?
Répondre
O
olivier
16/12/2019 08:51
Boulevard de la liberté, il y a plein de poubelles sur le trottoirs, alors que toutes les maisons ont une petite allée pour accéder au jardin derrière. Je n'ai jamais vu une étiquette sur ces poubelles. A quand les amendes de 35€?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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