La CGT de Vierzon est bien en terrain conquis (en même temps c’est le cas depuis cinquante ans). En accrochant ses étendards aux fenêtres de la mairie de Vierzon, elle estime que ce territoire lui appartient et ce ne sont pas les élus et surtout pas le Premier d’entre eux qui vont la contredire. A tel point que les employés de la mairie étaient expressément "invités", et de façon très démocratique bien sûr, à gonfler les effectifs des manifestants afin d'entendre le seul message qui vaille : celui de la sagesse cheminote.
La CGT ramène ses petits à la maison et veut ainsi effacer l’affront du maire qui a osé émettre l’idée de se faire investir par la République en Marche. C’est bien le syndicat de Martinez qui mène la danse ici !
Si les étendards de la CGT qui se prend pour les alliés venus libérer la France, flottent sur la maison commune, en revanche, les étendards de la France insoumise sont toujours en berne après la publication d’un communiqué du parti de Mélenchon.
Il demande au maire de Vierzon d’éclaircir sa position et de s’engager à ne jamais faire alliance avec le Modem, même au second tour, pour un Front républicain contre le Rassemblement national. Un jour avec Macron, l’autre jour avec la CGT. Ce n’est pas un drapeau qu’il faut accrocher aux fenêtres, mais une girouette sur le toit de la mairie.