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Vierzonitude

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A Vierzon, la Tête ailleurs recycle les cheveux pour... filtrer les hydrocarbures

Publié par vierzonitude sur 23 Janvier 2020, 14:59pm

A Vierzon, la Tête ailleurs recycle les cheveux pour... filtrer les hydrocarbures

Des cheveux recyclés, c'est possible à Vierzon et à Massay. Les salons "La Tête Ailleurs" à Vierzon et "La Maison Coiffure" à Massay sont ainsi très fières de participer et d'être adhérents à l'association Coiffeurs justes  pour une planète plus propre. Le principe est simple : après chaque coupe, un coup de balai, et les cheveux, plutôt que de partir à la poubelle, sont soigneusement rassemblés dans un grand sac en papier. Le contenant une fois plein est envoyé au siège de l’association dans le Var. Chaque sac représente plus de 200 coupes. Et les Coiffeurs Justes estiment qu’à ce jour, « le cheveu représente 50 % des déchets d’un salon de coiffure ».

 

Coiffeurs Justes une demarche de recyclage de cheveux ecologique - Coiffeurs justes une solution, de récupération et recyclage du cheveu pour la dépollution des eaux, le recyclage, l'écologie. Une action de Thierry Gras pour l'environnement.

Coiffeurs Justes une demarche de recyclage de cheveux ecologique - Coiffeurs justes une solution, de récupération et recyclage du cheveu pour la dépollution des eaux, le recyclage, l'écologie. Une action de Thierry Gras pour l'environnement.

https://coiffeurs-justes.com/

Les cheveux peuvent être recyclés de différentes façons. Ils peuvent servir à la fabrication des boudins qui filtrent les hydrocarbures dans les ports de pêche ou les cours d’eau, lors des marées noires par exemple : ils ont la propriété d’attirer et stocker ces matières. Créée en 2015, l'association a permis de récolter entre 3000 et 4000 tonnes de cheveux chaque année en France. Pour l’instant aucun filtre n'est installé en mer mais le 15 décembre dernier les premiers filtres ont été fabriqués.

Évreux : chez Biocoiff, vos cheveux sont recyclés pour de bonnes causes

Évreux : chez Biocoiff, vos cheveux sont recyclés pour de bonnes causes

https://actu.fr/normandie/evreux_27229/evreux-chez-biocoiff-cheveux-sont-recycles-de-bonnes-causes_30905169.html

Et ils seront installé en mer début janvier. Les premiers filtres de ce type avaient été créés juste après le naufrage de l’Amoco Cadiz, un pétrolier supertanker, au large des côtes de Bretagne en 1978. Et l'idée de relancer le concept vient de Thierry Gras, coiffeur depuis 30 ans à Saint-Zacharie dans le Var. Il est parti du principe que, puisque les cheveux représentent 50% de la poubelle des coiffeurs, il fallait en faire quelque chose. Aujourd'hui, 1800 salons sont adhérents : Français, mais aussi Suisse, Belge, Espagnol, Italien ou Allemand.Il reçoit une centaine de demande d’adhésion par semaine.

Quand couper des cheveux devient un geste écolo

Quand couper des cheveux devient un geste écolo

En ce 31 décembre, Anaïs est venue se faire une nouvelle coupe pour sa soirée du réveillon. Mais contrairement à la grande majorité des salons, ses cheveux ne seront pas jeté, mais recyclé....

https://viaoccitanie.tv/quand-couper-des-cheveux-devient-un-geste-ecolo/

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L
LoL
24/01/2020 10:10
Au moins maintenant, ça sert à quelque chose les cheveux , a filtrer les hydrocarbures en mer, pour une mer bien propre, c'est un bon début pour notre écologie!!<br /> <br /> Pourvu , que ceux-ci ne prennent pas par la suite, les poils de culs à cause d'un manque de produit dans leurs projets, car actuellement on a déjà les odeurs horribles dans nos ports avec les déchets, il ne manquerait plus que la vue de ceux-ci ,flottants sur les eaux avec le beau tournoiement des moucherons excités !! :-)
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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