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Vierzonitude

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La députée réagit après ces voeux perturbés par des manifestants

Publié par vierzonitude sur 17 Janvier 2020, 07:19am

La députée réagit après ces voeux perturbés par des manifestants

Dans un post publié sur son compte facebook, la députée du Cher, Nadia Essayan, pose la question "à quand plus de civisme ?", après que des manifestants contre la réforme des retraites ont perturbé sa cérémonie des voeux, jeudi soir, aux Forges.  "Ma cérémonie de voeux a été perturbée par la CGT et quelques autres grévistes. Une minorité dans le paysage politique mais qui veut se faire entendre par tous les moyens. Leur problème, c’est que si Vierzon est encore une place forte pour eux, leur influence diminue partout ailleurs."

 
La députée "dénonce leur comportement de ce soir : ces perturbateurs ont bousculé des policiers, des personnes chargées de la sécurité et des invités, cherchant à les empêcher de rentrer dans la salle." Nadia Essayan ajoute que "ces manifestants cégétistes ont envahi la salle de réception en scandant qu’ils voulaient manger des galettes, et faire le débat sur les retraites, mais j’ai expliqué calmement que ce n’était pas le lieu et j’ai demandé aux gens de ne pas entrer en débat avec eux, que cela ne servait à rien, qu’ils n’écoutaient rien et voulaient juste en découdre avec nous. Et je n’ai pas cédé. Entre la fermeté et la diplomatie, j’ai réussi à les arrêter."

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J
Jean-phil
17/01/2020 19:35
L'hibernation vient de finir apparemment, je vois qu' il est grand temps ici, de se remplir la panse et de griffer le plus rapidement possible , afin de récupérer le plus gros bout de bidoche en premier pour les années à venir !
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J
J
17/01/2020 18:02
Madame Essayan fait son travail de députée selon sa conscience et sûrement aussi avec les verrouillages liées à l'appartenance à tel ou tel groupe politique. Son travail de députée peut être critiqué et amendé. Le Modem local lui a mal géré son plan de campagne sur le plan humain et ferait mieux de se préparer à d'autres échéances plutôt que de se ridiculiser à vouloir y aller. M.Piffault a des connaissances et des compétences qui lui serviront bien davantage ailleurs. Quant à M.Doré, il est encore bien trop tôt et trop facile de lui jeter telle ou telle accusation alors qu'il est indépendant et propose juste une nouvelle alternative plus neutre avec une équipe qui n'est pas plus mauvaise et pas moins représentative que celle du maire sortant.
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D
Déplorable
17/01/2020 12:57
Hier j'y étais!Et je peux vous dire que ça sentait le mépris pour le petit peuple,pour le prolo,le cheminot et le métallo.Pour la Députée et les colistiers du candidat Doré,nous ne sommes que des déplorables,des pitoyables,des sous hommes.<br /> C'est bien pour cela qu'ils nous ont offert leur galette:Uniquement par pitié et charité!<br /> Madame la Députée,Mr Doré,nous ne demandons pas l'aumône!Simplement la justice sociale pour ceux qui triment!
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L
Le Berruyer
17/01/2020 11:45
Ce n'est pas étonnant de la part de la CGT et du PCF(ce sont les mêmes personnes).<br /> Est ce ça la démocratie?<br /> Et bien je plains les Vierzonnais!A Bourges ça ne se passe pas comme ça!
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C
Charles Hoarau
17/01/2020 11:18
Voilà à quoi on reconnaît une Députée macroniste:elle reçoit ses administrés avec des miliciens maitres chien.<br /> Non vraiment les vierzonnais ne méritent pas une telle Députée qui ne représente rien ni personne.
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J
J
17/01/2020 10:46
La CGT, c’est la dictature d’une minorité. La France est le pays où le taux de syndicalisme est le plus faible. Et ces quelques % bloquent la France entière pour défendre des avantages de catégories de privilégiés. Vous trouvez cela normal ?
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T
TOUTANVAG
17/01/2020 10:23
Après les mises en examen pour emplois fictifs, c'est surtout l'influence du MODEM qui diminue partout. Je ne suis ni politisé ni syndicalisé et je n'ai jamais eu connaissance de mise en examen de la CGT pour de telles raisons.
Répondre
B
Berrichon
17/01/2020 22:18
Pour vous lors des manifestations ou rassemblement se n'est que des adhérents cgtiste dans la rue donc ????????????
A
Aubry
17/01/2020 10:05
La Députée veut plus de civisme?Les citoyens feront preuve de civisme quand ils seront mieux représentés au parlement.<br /> Vite la proportionnelle intégrale plurinominale à un tour!
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J
Jack Berna
17/01/2020 10:01
C'est une plaisanterie!Un policier a été touché par une porte et est devenu menaçant en disant:"On ne me frappe pas on ne me frappe pas!"<br /> Mais personne ne l'a frappé!<br /> Un gorille d'une société privée était lui aussi fort violent et c'est même lui qui a donné un coup de coude à JR.<br /> De toute façon la violence est du côté des eborgneurs et des arracheurs de mains.
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G
GERMAINE
17/01/2020 09:53
Qu’un groupe de manifestants perturbe les réjouissances de notre députée n’est guère admissible parce qu il y a d’autres lieux d’échange plus adaptés ; par contre est ce logique que celle-ci ait recours a une sté privée pour sécuriser sa réunion publique ; n’est ce pas inquiétant que , représentant une circonscription de 98 481 habitants elle n’attire que 60 personnes a ses vœux malgré galette discours et flons- flons : soit 0,061 % de la population ; et pourtant on respecte son maire, son député ou son sénateur partout ailleurs dans le pays Malgré sa double appartenance MODEM + EN MARCHE , l’évolution des chiffres démontre son impact réel sur le terrain . L’absence du modem aux municipales n’aurait rien d’antidémocratique comme le clame depuis des mois. leur chef de file auto-proclamé , c’est la suite logique de l’action de notre députée.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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