La bonne blague de La République en Marche ! On lit dans la presse qu'à Vierzon, "la question d’un soutien au candidat indépendant Christophe Doré ou de la constitution d’une liste avec le MoDem n’est toujours pas tranchée."
Ah bon ? Le fait que LREM a quitté la liste de Christophe Doré avec le Modem car ce dernier n'a pas obtenu sa sucrerie, c'est-à-dire, la présidence de la communauté de communes, en cas de victoire, justifie que la question soit déjà tranchée. D'autant plus tranchée que la liste du candidat-gendarme fait sa route en précisant qu'elle est sans étiquette et que cette perspective, dans une ville ultra-politisée, commence à séduire les électeurs.
Mais surtout, la difficulté de monter une liste LREM-Modem, à Vierzon, et surtout de trouver une tête de liste pour la mener, pourrait bien confirmer l'absence du parti présidentiel et des centristes, leurs alliés, aux élections municipales de mars prochain à Vierzon.
Six ans d'opposition municipale, plus transparente que constructive, et l'élection d'une députée Modem dans la circonscription, mèneraient donc à une impasse. Ce dimanche 18 janvier, le Modem n'a toujours pas de tête de liste. Et ni son chef de file, ni la députée, n'ont l'intention d'y aller eux-mêmes pour porter ce qu'ils considèrent une alternative. C'est bien que le jeu, surtout, n'en vaut pas la chandelle. Et les chiffres du récent sondage que Vierzonitude a évoqué, ne doivent pas être bons pour ses commanditaires.
Toujours dans la presse, on lit aussi, dans la bouche du délégué LREM, Ahmed Taoussi, de Vierzon : "il nous faut trouver un candidat capable de fédérer et de gagner". C'est bien là le problème : après avoir adoubé deux têtes de liste, (la première a été abandonnée en route, la seconde n'a jamais eu l'intention de mener une liste Modem-Lrem) le tandem des partis présidentiels n'a plus personne pour pédaler.
Du coup, on prépare les éléments du langage pour justifier cette non-participation aux élections : "Là-bas (NDLR : à Vierzon), la menace du Rassemblement national est réelle et si, demain, la présence d’une liste LREM venait à favoriser l’implantation d’une liste RN, nous prendrions bien entendu nos responsabilités".
Sans rire : c'est ce que Vierzonitude défend depuis le début avec quelques autres "conseilleurs de l'ombre", comme les appelle le Modem, pas content que deux-trois voix vierzonnaises aient plus d'influence qu'un parti politique. Et voilà que cette idée est reprise par ceux-là même qui expliquaient le contraire, à ceux qui voulaient les entendre. Comme quoi "les conseillers de l'ombre", "ces petits esprits très noirs", "ces ayatollahs, ces extrémistes du « c’est moi qui ai raison », ne racontent finalement pas n'importe quoi...