Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Commerce : de l'indifférence au soutien indéfectible

Publié par vierzonitude sur 20 Février 2020, 20:03pm

Vierzon n'est pas à une contradiction près !  Un jour, le maire explique dans la presse que "la ville ne fait pas les commerces".

La ville ne fait pas les commerces mais l'entreprise oui - Vierzonitude

La ville ne fait pas les commerces mais l'entreprise oui - Vierzonitude

" La ville ne fait pas les commerces", lit-on encore dans la presse, de la part du candidat à sa réélection. C'est vrai que la ville ne fait pas les commerces, puisque c'est la communauté de ...

http://www.vierzonitude.fr/2020/02/la-ville-ne-fait-pas-les-commerces-mais-l-entreprise-oui.html

Un autre jour, nous avons droit à une démonstration de "comment sauver la pâtisserie Bernard", en pleine campagne des municipales, on ne remerciera jamais assez le hasard pour tous les bienfaits qu'il peut répandre sur la liste Vierzon notre passion commune.

Ce n'est pas tout. Un jour, le scribe de la section du PCF de Vierzon explique que le patron des Galeries veut gagner de l'argent au frais des contribuables Vierzonnais et des titulaires de livrets A qui financent l'Epareca", (NDLR : une filiale de la Caisse des dépôts et consignations) de l'autre, la tête de liste de Vierzon, notre passion commune annonce en réunion publique, parce que cela sert forcément la campagne, "que le propriétaire a accepté de discuter avec l'Epareca pour la reprise des Nouvelles Galeries". Il faudrait savoir ! 

 

Il y a deux poids, deux mesures. Quand un patron décide de fermer son magasin pour partir en retraite, à deux mois des élections municipales, et qu'il refuse de brader son bien immobilier que veut lui racheter l'Eparéca, c'est forcément un ennemi du peuple. Quand un patron de pâtisserie déclare dans la presse nationale qu'il sera fermé avant Noël, on tente coûte que coûte de trouver une solution (ce qui est louable), en faisant intervenir, notamment, la Société d'économie mixte de Vierzon, bras financier de la ville, pour racheter les murs et sauver le commerce avec un repreneur, à un mois de l'échéance électorale, le hasard décidément est bonne poire.

Et pour préciser les choses, il ne s'agit pas de la "reprise" des Galeries, au sens reprise de l'activité et des salariés, comme on veut le faire croire depuis le début mais la vente des bâtiments uniquement. Vierzonitude referme le couvercle de ce blog-poubelle. Certains que ceux qui le fustigent viendront y fouiller...

 

Pâtisserie Bernard : une reprise grâce à plusieurs partenaires - Vierzonitude

Pâtisserie Bernard : une reprise grâce à plusieurs partenaires - Vierzonitude

La pâtisserie-chocolaterie sera donc reprise. Une opération qui permet de sauver un commerce dont les patrons ont décidé de prendre leur retraite. Cette reprise a bénéficié de l'aide de la v...

http://www.vierzonitude.fr/patisserie-bernard-une-reprise-grace-a-plusieurs-partenaires.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Je ne peux pas m'empêcher d'admirer cette photo
Je ne peux pas m'empêcher d'admirer cette photo
Joyeuses Pâques aux nids de poule de la ville
Joyeuses Pâques aux nids de poule de la ville
La rue Gros Caillou enfin refait (humour)
La rue Gros Caillou enfin refait (humour)
Trottoirs : un joyeux patchwork
Trottoirs : un joyeux patchwork
Les agents hospitaliers ont déposé leurs vêtements de travail devant la sous-préfecture
Vierzon au petit matin...
Commenter cet article

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents