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Vierzonitude

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Municipales : Vierzon 2020 dénonce la suractivité frénétique et délirante de la majorité

Publié par vierzonitude sur 1 Mars 2020, 06:40am

Municipales : Vierzon 2020 dénonce la suractivité frénétique et délirante de la majorité

Les listes sont maintenant connues, à Vierzon (4) et la campagne des municipales va peut-être entrer dans le vif des sujets. Après le communiqué de Bruno Bourdin, chef de file du Rassemblement national appelant au vote blanc, faute d'avoir pu mener une liste, Christophe Doré (Vierzon 2020) égratigne "la suractivité, aussi frénétique que délirante (NDLR : de la majorité sortante qui présente la liste Vierzon, notre passion commune), et qui, selon Christophe Doré "ne convainc plus grand monde, tellement elle en devient ridicule… Beaucoup de nos concitoyens ne croient plus aux promesses, dont certaines, les mêmes, étaient déjà servies réchauffées en 2014…. et jamais tenues évidemment en deux mandats !"

Pour la liste Vierzon 2020, "les forces en présence sont désormais connues. Le désistement du rassemblement national, même s’il est dommageable à l’exercice de la démocratie, ne change strictement rien pour nous. Le vote blanc n’étant tout simplement pas compté comme un suffrage exprimé, il ne pèse rien dans l’issue du scrutin !"

Et d'ajouter : "Les électeurs sont heureusement libres d’exprimer leur choix comme ils l’entendent, loin des critiques aussi stériles qu’infondées, voire mensongères, qui deviennent lassantes tellement les arguments en sont stupides… Nous sommes la seule et unique liste sans aucune étiquette, et ne cesserons de le marteler !"

Prochaine réunion publique, le dimanche 8 mars à la salle Madeleine Sologne, à 16 heures.
 

Municipales : Vierzon 2020 dénonce la suractivité frénétique et délirante de la majorité
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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