La CGT a publié une longue lettre ouverte pour répondre à la plainte de la députée Nadia Essayan contre le syndicat notamment. La CGT revient sur les faits du 16 janvier au cours desquels, les manifestants venus discuter avec la députée à propos de la réforme des retraites, ont pénétré dans la salle des fêtes des Forges où se tenaient les vœux de la parlementaire.
C’est là que les versions divergent. "Dans son communiqué, Mme la députée dit "avoir plaisir à échanger avec ses concitoyens" alors qu’elle refuse de recevoir le syndicat des retraités tout comme le syndicat des cheminots et l’UL de Vierzon malgré plusieurs demandes, Mme la députée est restée sourde aux demandes de prises de contact avec la CGT, or, il n’y a jamais eu de problème particulier avec la CGT de Vierzon, tout cela est contradictoire."
Le syndicat précise : "Pour éviter les dérapages, il ne faut pas refuser le dialogue avec tous les citoyens même ceux syndiqués à la CGT." Et ajoute : "Est-ce qu’utiliser sa fonction pour faire de l’anti-syndicalisme primaire est digne d’un(e) député (e) ? Écarter un syndicat est-ce démocratique ?"
Le syndicat explique également que "la CGT, clame haut et fort son dévouement à la cause des citoyens, en activités ou as qui représentent la collectivité." Et d’ajouter : "Membre d’une formation politique, Mme la députée sait que nous sommes dans le débat et éventuellement dans l’opposition et que sa mission consiste à dialoguer même avec les gens qui sont parfois opposées aux idées portées par elle-même et par le gouvernement qu’elle soutient."