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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Élu avec 13% des habitants.... un tiers des inscrits

Publié par vierzonitude sur 15 Mars 2020, 23:18pm

Maire d’une ville de 3.591… voix. 1.200 de moins qu’au second tour des municipales de 2014. Qui osera ne pas douter de la légitimité d’une telle élection quand 58 % des électeurs ne se sont pas rendus dans les bureaux de vote ? 3.591 voix, c’est la petite force aujourd’hui de la gauche vierzonnaise sur un total de 18.046 inscrits et de 25.912 habitants, 13 %… Élu avec 13 % des habitants, 19% des inscrits... Dure logique, non ? Évidemment, lorsque les arguments de notre bonne gauche vierzonnaise concerne certains « mal élus » de la République, c'est légitime de tenir un tel discours, mais quand le boomerang leur revient, c’est moins drôle.

La nouvelle majorité qui n’est autre que l’ancienne qui protège ses emplois, ne pourra pas fanfaronner longtemps. La réalité est celle-ci : la liste Vierzon notre passion commune a été élue avec un tiers seulement des électeurs. La passion n’est pas à double sens. Certains, on les voit d’ici, argueront que cette analyse (ils n’utiliseront pas ce mot d’ailleurs…) n’est dictée que par la rancœur.

Mais pour un candidat qui, face caméra, explique qu’il en a marre, qu’il a enchaîné les élections, qu’il va peut-être falloir se tourner vers la République en Marche, le voilà mal élu pour son troisième mandat. Que reste-t-il de la gauche vierzonnaise ? Un Parti communiste dont l’épicentre se situe à Vierzon. Un Parti socialiste qui vit à ses crochets. Des Insoumis si insoumis qu’ils rentrent à la maison ventre à terre pour laper la crème du gâteau. Et des écologistes dont l’opportunisme électoral est plus fort que leur efficacité sur le terrain sinon nous n’aurions pas un centre routier près de la forêt.

Le P.C est parvenu une fois de plus à sauver sa citadelle. Il peut en être reconnaissant à cette ville qui, malgré tout ce qui n’est pas fait, continue sur sa lancée. Combien d’apparatchiks Vierzon va-t-elle encore nourrir pendant six ans ? Combien de bout de trottoirs comme des pointillés, combien de non-sens, combien de début sans jamais de fin, combien de causes politiciennes Vierzon va-t-elle encore, malgré elle, soutenir ?

La majorité a six ans pour faire ce qu’elle n’a pas fait pendant douze ou ce qu'elle a tenté de faire pendant un mois... Mais peu lui importe. Puisqu’elle aura désormais carte blanche, de la bouillie plein la bouche pour dire que ceux qui se plaignent n’avaient qu’à mieux voter. 7.713 électeurs ne sont pas déplacés pour voter et/ou n’ont pas voté pour la majorité actuelle. Les chiffres ont leur importance. Dans le contexte actuel, même cette élection n’en a pas. Dans quelques jours, il se peut même que….

 

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A Vierzon, l'étrange ambiance dans les commerces ouverts et dans la ville
Et pendant ce temps-là, les pigeons....
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A
Air ess
16/03/2020 14:57
Nous vivons en ce moment en France une situation de guerre.<br /> Laquelle situation de guerre que seul un militaire,un homme à poigne,un homme de valeur peut affronter avec ses compatriotes.Les Vierzonnais ont préféré le Maire ou l'abstention.Et bien tant pis pour les Vierzonnais!
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J
J'jean
16/03/2020 14:01
.... Le premier tour soit purement et supprimer meme pour les élus, ........
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L
LoL
16/03/2020 10:22
Et pan !!, une autre balle dans l'autre pied et cela pour six ans encore,ça nous évitera de boiter en permanence en attendant le réveil de certains pour réagir à cette douloureuse blessure !! :-)
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W
Wizard
16/03/2020 10:14
Encore des erreurs; Non seulement établir un ratio avec le nombre d'habitants n'a aucun sens, mais parler de 11 000 inscrits est absurde. Dans cette proportion le nombre d'électeurs en France s'élèverait à moins de 28 millions.<br /> Donc pour résumer, la liste Sansu recueille 20 % des votes des inscrits, ce qui n'est pas glorieux c'est le moins qu'on puisse dire, et Monsieur Doré peut retourner à ses contrôles radar de routine.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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