Le principal c'est de donner l'illusion d'être partout. Un "point d’avancement" opportuniste sur la situation des Galeries s’est tenu ce vendredi 6 mars à la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry.
"L’objectif", lit-on sur le site de la communauté de communes : "trouver rapidement une solution pour ce lieu commercial emblématique du centre-ville, dont la vente semble se confirmer à l’EPARECA (Agence nationale de la Cohésion des territoires) et accompagner le futur propriétaire dans ses négociations avec de nouveaux investisseurs." Rien de plus que précédemment.
Que nous annoncent nos élus en campagne ? "D’ici 6 mois à un an, tous espèrent voir refleurir, sur les 1300 m2, un espace multimarques de prêt-à-porter de qualité (enfants, femmes, hommes) réinventé". Donc rien. Pas d'avant-projet. Pas de projet. Pas de contacts, (sans les mains à cause du coronavirus) ? D'ailleurs, le local n'est pas encore vendu. Cela valait bien une réunion post-électorale.
Un espoir. Juste un espoir. Le président de la communauté de communes, le maire de Vierzon, le sénateur Rémy Pointereau, la Région, l’Etat, l’Office du commerce et de l’artisanat de Vierzon et le groupe Projet composé d’ex-salariés des Galeries se sont réunis pour espérer. Ont-il entonné un chant en levant leurs visages vers le ciel ?
Une occasion de rappeler, que l'espoir d'un nouveau magasin serait "une véritable chance pour le centre-ville en plein renouveau avec l’ouverture des Cycles Nico et d’Eighteen Clothing, la reprise de la pâtisserie-chocolaterie Bernard, ou encore l’arrivée prochaine de l’enseigne de restauration rapide O’Tacos." Et hop, un petit bilan qui ne mange pas de pain mais qui fait du bien...
Et pas question de se quitter sans une autre incantation commerciale : "pourquoi pas faire de Vierzon et de son centre-ville, l’un des exemples mis en avant de la capacité des villes moyennes à rebondir lors du Colloque national du programme Action Cœur de Ville à l’automne" ?
Oui pourquoi pas espérer qu'il n'y ait plus de vacance commerciale avenue de la République, que les rues piétonnes soient refaites, le B3 entièrement rempli et la population dépassant la barre des 50.000. Oui, espérons. Apparemment, l'espoir ça ne coûte rien. Même pas une promesse électorale.