"Déjà adoptée par 1 500 établissements de santé, dont 400 d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et dix-sept CHU, la start-up Whoog, lancée en 2015, est le leader de ce marché. L’application est souvent décrite comme le « Tinder » du remplacement hospitalier. L’infirmier ou l’aide-soignant en congé ou en repos reçoit sur son smartphone des notifications lui demandant s’il souhaite assurer rapidement un bref remplacement dans son propre service ou ailleurs dans l’hôpital. Bouton rouge pour refuser, vert pour accepter", lit-on dans le Monde. L'hôpital de Vierzon y a recours.
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Des applis pour gérer le manque de personnel à l'hôpital
Dix-sept postes d'infirmiers vacants, vingt-huit d'aides-soignants, plusieurs de sages-femmes... Comme de nombreux établissements de santé en France, l'hôpital de Vierzon (Cher) ne parvient pas ...
"Dix-sept postes d’infirmiers vacants, vingt-huit d’aides-soignants, plusieurs de sages-femmes… Comme de nombreux établissements de santé en France, l’hôpital de Vierzon (Cher) ne parvient pas à pourvoir tous ses effectifs médicaux et paramédicaux. Pour faire tourner les services et remplacer les personnels absents, infirmiers et aides-soignants sont régulièrement invités à renoncer à la dernière minute à des congés ou à des jours de repos", lit-on dans un article du quotidien Le Monde.
« On nous met en “bulle”, raconte Maryvonne Roux, aide-soignante et déléguée syndicale Force ouvrière. Cela veut dire que nous sommes chez nous, à nous reposer mais en restant disponibles. C’est une astreinte déguisée. On est bloqué, mais pas payé, ce qui est illégal. On a bien tenté de remettre en place un pool de remplacement, avec du personnel dédié mais on nous l’a refusé, faute de budget. »
Alors, "Pour sortir de cette logique, et éviter de recourir à l’intérim, la direction de l’établissement pousse depuis un an à la mise en place d’une application permettant de remplacer, sur la base du volontariat, du personnel absent ou manquant. « Il n’y aurait plus d’intimidation, ça mérite réflexion », reconnaît la représentante syndicale.